La Pâque approche.
Ne vous trompez pas d’agneau pour faire la fête !
La Pâque
est le premier événement important de l’année selon le calendrier de Yéhoah.
Le
sacrifice de la Pâque revêt une importance capitale puisque, s’il est pratiqué
avec soin, Yéhoah Elohim nous offre par lui d’être
sauvé et d’avoir accès à la vie éternelle !
La Parole
de Yéhoah met tout en œuvre pour que nous ne nous
trompions pas et ne partions pas dans la mauvaise direction au moment de la
fête de la Pâque. Notre génération commence à vivre des événements dramatiques
et la bonne direction qui nous est montrée est le sentier qui mène à la
libération de l’esclavage du péché. Malheureusement le livre de l’Apocalypse
nous révèle que la majorité des êtres humains s’engagera dans la mauvaise voie,
celle qui conduit à la mort après avoir été esclaves de la bête.
Avant de
faire cette fête, il est donc très important de voir combien notre Créateur
fait tout avec une précision comparable à celle d’un horloger ou d’un
orfèvre !
Au moment
de la sortie du pays d’Egypte, lors de l’instauration de ce sacrifice qui
marque l’entrée dans la fête des sept jours des pains sans levain, Yéhoah révèle à Moïse et Aaron en Exode 12 : 1-28
comment préparer le sacrifice :
«Yéhoah dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte: Ce
mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des
mois de l'année. Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et
dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque
famille, un agneau pour chaque maison. Si la maison est
trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin,
selon le nombre des personnes; vous compterez pour cet agneau d'après ce que
chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut,
mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute
l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs.
On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le
linteau de la porte des maisons où on le mangera.
Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera
avec des pains sans levain et des herbes amères.Vous ne le mangerez point à demi
cuit et bouilli dans l'eau; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes
et l'intérieur. Vous n'en laisserez rien jusqu'au
matin; et, s'il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux
pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte.
Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous
les premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et
j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte. Je suis Yéhoah.
Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai
par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je
frapperai le pays d'Égypte.
Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une
fête en l'honneur de Yéhoah; vous le célébrerez comme
une loi perpétuelle pour vos descendants.
Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier
jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons; car toute personne qui
mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée
d'Israël.
Le premier jour, vous aurez une sainte convocation; et le septième jour,
vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous
pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. Vous
observerez la fête des pains sans levain, car c'est en ce jour même que j'aurai
fait sortir vos armées du pays d'Égypte; vous observerez ce jour comme une loi
perpétuelle pour vos descendants.
Le premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des
pains sans levain jusqu'au soir du vingt et unième jour. Pendant
sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car toute
personne qui mangera du pain levé sera retranchée de l'assemblée d'Israël, que
ce soit un étranger ou un indigène. Vous ne
mangerez point de pain levé; dans toutes vos demeures, vous mangerez des pains
sans levain.
Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit: Allez prendre du
bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. Vous prendrez
ensuite un bouquet d'hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le
bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le
sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au
matin. Quand Yéhoah passera pour
frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, Yéhoah passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas
au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. Vous
observerez cela comme une loi pour vous et pour vos enfants à perpétuité. Quand vous serez entrés dans le pays que Yéhoah vous donnera, selon sa promesse, vous
observerez cet usage sacré.
Et lorsque vos enfants vous diront: Que signifie pour vous cet usage? vous répondrez: C'est le
sacrifice de Pâque en l'honneur de Yéhoah, qui a
passé par-dessus les maisons des enfants d'Israël en Égypte, lorsqu'il frappa
l'Égypte et qu'il sauva nos maisons. Le peuple s'inclina et se prosterna.
Et les enfants d'Israël s'en allèrent, et firent ce que Yéhoah avait ordonné à Moïse et à Aaron; ils firent ainsi. »
Quel est l’Agneau de la Pâque aujourd’hui ?
Au commencement, lorsque la Pâque fut
instaurée par notre Père, chaque famille était responsable du choix au 10e
jour du premier mois de son agneau ou de son chevreau d’un an sans défaut. Cet
animal devait être sacrifié au 14e jour du premier mois d’Aviv,
entre les deux soirs, c’est-à-dire à la 9e heure du jour. Le sang de
cet agneau devait être appliqué sur les poteaux et le linteau de la porte de sa
maison et être bien visible de l’extérieur. Ce sacrifice de la Pâque était
offert à chaque famille et elle devait le consommer complètement avec des
herbes amères. Il ne devait plus rien en rester au lever du soleil, sinon il
fallait brûler au feu les derniers restes.
La dernière fois que la Pâque a été
pratiquée de la sorte par le peuple des croyants, ce fut l’année durant
laquelle Jésus, le fils unique et premier-né de Yéhoah,
s’est offert lui-même en sacrifice. A partir de cette année-là, c’est Jésus
lui-même qui est devenu l’Agneau sans défaut et le Sauveur de toutes les
familles de l’humanité qui, un jour ou l’autre, croiront en la valeur du
sacrifice de son sang et de sa chair pour les libérer de l’esclavage du péché
qui a régné sur eux.
Le prophète Esaïe nous annonce ce
sacrifice qui ne sera pas reconnu comme tel par le propre peuple de
Jésus (Esaïe 53 ) :
« 1
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras
de Yéhoah?
2 Il s'est
élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre
desséchée; il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son
aspect n'avait rien pour nous plaire.
3 Méprisé et
abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à
celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de
lui aucun cas.
4 Cependant,
ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est
chargé; et nous l'avons considéré comme puni, frappé d’Elohim, et humilié.
5 Mais il
était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous
donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris.
6 Nous étions
tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et Yéhoah a fait retomber sur lui l'iniquité de nous
tous.
7 Il a été
maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau
qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il
n'a point ouvert la bouche.
8 Il a été
enlevé par l'angoisse et le châtiment; et parmi ceux de sa génération, qui a
cru qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de
mon peuple?
9 On a mis son
sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu'il n'eût point
commis de violence et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
10 Il a plu à Yéhoah de le briser par la souffrance... après avoir
livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et
prolongera ses jours; et l'oeuvre de Yéhoah prospérera entre ses mains.
11 A cause du
travail de son âme, il rassasiera ses regards; par sa connaissance mon
serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs
iniquités.
12 C'est
pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; il partagera le butin avec
les puissants, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis
au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes,
et qu'il a intercédé pour les coupables. »
Ce passage
d’Esaïe est cité dans le livre des Actes au chapitre 8 et a permis à Philippe
de faire connaître Jésus à un eunuque, haut fonctionnaire de la reine Candace
d’Ethiopie (versets 30 à 35) :
« 30
Philippe accourut, et entendit l'Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui
dit: Comprends-tu ce que tu lis?
31 Il
répondit: Comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide? Et il invita
Philippe à monter et à s'asseoir avec lui.
32 Le passage
de l'Écriture qu'il lisait était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la
boucherie; et, comme un agneau muet devant celui qui le tond,
Il n'a point ouvert la bouche.
33 Dans son
humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra? Car sa
vie a été retranchée de la terre.
34 L'eunuque
dit à Philippe: Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi? Est-ce de
lui-même, ou de quelque autre?
35 Alors
Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne
nouvelle de Jésus. »
Jean dit le
Baptiste dès qu’il voit arriver Jésus qui venait se faire baptiser est inspiré
en le nommant « Agneau d’Elohim qui ôte le péché du monde »
(Jean 1 : 29).
Paul, un
troisième témoin, nous confirme en I Corinthiens 5 : 7 à 8 que notre
agneau pour la Pâque est bien Jésus, l’Oint d’Elohim :
« 7Purifiez-vous
du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans
levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. 8Célébrons donc la fête,
non avec du vieux levain, ni avec un levain de perfidie et de méchanceté, mais
avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité. »
C’est ainsi
que depuis que la Parole a été faite chair, son titre a été changé en celui
d’Agneau. Cet Agneau est représenté comme ayant été immolé dans plusieurs
passages du livre de l’Apocalypse :
1.
Apocalypse
5 : 6 « Et je vis au milieu du trône et des quatre êtres vivants
et au milieu des anciens, un Agneau debout, qui semblait immolé. Il
avait sept cornes et sept yeux qui sont les sept esprits d’Elohim envoyés par
toute la terre. »
2.
Apocalypse
5 : 12 « Ils (ndlr : voix de beaucoup d’anges, des êtres
vivants et des anciens) disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été
immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur,
gloire et louange. »
3.
Apocalypse
13 : 8 « Et tous les habitants de la terre se prosterneront devant
elle (ndlr : la bête qui monte de la mer), ceux dont le nom n’a pas été
inscrit sur le livre de vie de l’Agneau immolé dès la fondation du
monde. »
L’Agneau
que le peuple des croyants a choisi est Jésus que certains préfèrent appeler Yéshoua d’après son nom en hébreu ou en araméen. C’est lui
qui, ressuscité et trônant à la droite de son Père spirituel, est notre avocat
de la défense auprès de son Père et il fera tout pour nous sauver de la mort.
Mais il faut pour cela que nous suivions toutes les recommandations que Jésus nous
a faites avec le même zèle que celui du peuple hébreu lors de leur première
Pâque.
Qu’en
est-il de la chair et du sang de l’Agneau ?
Qu’en
est-il du sang de l’agneau qu’il fallait badigeonner sur les poteaux et le
linteau de la porte d’entrée des maisons et qui servait de signe pour que
l’ange exterminateur passe au-dessus des maisons sans y faire mourir tous les premiers-nés
qui s’y trouvaient ?
Jésus et
l’apôtre Paul nous enseignent qu’en souvenir du sang que le Messie allait
verser, nous devons dans chacune de nos demeures commémorer la Pâque en versant
un vin sélectionné dans une coupe et la boire durant nuit du repas de la Pâque,
notamment au début et à la fin du repas. Ce vin symbolise son sang versé une
fois pour toutes tout comme le pain qui serait consommé symbolise son
corps.
En Luc
22 : 15-20 « Il (ndlr : Jésus) leur dit : J’ai désiré
vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir, car, je vous
le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le
royaume d’Elohim.
Il prit une
coupe, rendit grâces et dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre
vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la
vigne, jusqu’à ce que le royaume d’Elohim soit venu.
Ensuite, il
prit du pain ; et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur
donna en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ;
faites ceci en mémoire de moi. De même il prit la coupe, après le repas, et
la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon
sang, qui est répandu pour vous. »
Et en I
Corinthiens 11 : 23-26 « Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je
vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré prit du pain
et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui
est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir
soupé, il prit la coupe et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en
mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en
boirez. Car toutes les fois que vous mangerez ce pain et que vous boirez
cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il
vienne. »
Il n’est
donc plus question de sacrifier un agneau d’un an sans défaut entre les deux
soirs du quatorzième jour ni d’en badigeonner le sang à l’entrée de nos maisons
ni de consommer sa chair rôtie au feu pendant toute la nuit du début du
quinzième jour.
Selon la
nouvelle alliance offerte par notre Père Yéhoah non
seulement au peuple juif et aux autres tribus dans la dispersion mais aussi à
tout le peuple des croyants, boire la coupe de vin et manger le pain sans
levain sélectionnés pour la Pâque sont les nouveaux signes destinés à protéger
ceux qui les consommeront au cours de la nuit qui s’est abattue sur la terre
depuis la destruction du Temple de Jérusalem.
Qu’en
est-il de la nuit de veille qui suit le sacrifice de la Pâque ?
Selon les
instructions transmises par Moïse et énoncées notamment en Exode 12, pendant la
nuit de veille qui suit le sacrifice de la Pâque, les Israélites et les
immigrants mangeront la Pâque s’ils sont circoncis. Ils la mangeront à la hâte,
les reins ceints par une ceinture, les sandales aux pieds et un bâton à la
main.
De plus ils
devront veiller toute la nuit, cette veille se fait en l’honneur de Yéhoah.
Enfin,
selon les instructions complémentaires données en Deutéronome 16, ce n’est qu’à
l’aurore, au point du jour, quand il fait encore nuit puisque le soleil n’est
pas encore levé, que le peuple est autorisé à quitter le lieu choisi par Yéhoah pour le repas de la Pâque. Et lors de la première
Pâque, cette sortie signifiait le début de la marche vers la liberté et vers la
Terre Promise via le désert du Sinaï où se trouvait la montagne de Yéhoah.
Dans quel
lieu faut-il se réunir pour fêter la Pâque aujourd’hui ?
Au sujet du
lieu choisi par Yéhoah, depuis la dédicace du Temple
de Yéhoah à Jérusalem, celui-ci a promis en II Chroniques 7 :
16 que son nom serait à jamais dans le lieu de son Temple. Le prophète Daniel,
devenu chef des satrapes du roi Darius et esclave sans liberté de mouvement, savait que Jérusalem, même détruite et sans
habitant, est la ville où Yéhoah faisait résider son
nom. C’est la raison pour laquelle, il se tournait vers la ville sainte pour
prier et s’adresser à son Elohim (Daniel 6 : 11).
De nos
jours, le peuple des croyants peut venir à Jérusalem pour passer la nuit
festive de la Pâque et y séjourner pour la fête des sept jours des pains sans
levain.
Mais contrairement
à ce que je croyais précédemment, il faut noter que, selon Jean 14 : 15 à
23, cette fête peut aussi avoir lieu partout où se trouvent réunis ceux qui
aiment Jésus en gardant ses commandements.
En effet
Jésus dit lui-même :
« 15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur,
afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le
voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il
demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me
verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis
en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. 21 Celui qui a mes commandements et qui les
garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je
l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas l'Iscariot, lui dit: Seigneur,
d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde? 23 Jésus lui répondit:
Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons
à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. »
Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, leur fait des reproches
comme quoi ils sont irrespectueux lorsqu’ils prennent le repas du Seigneur,
autrement dit le repas de la Pâque. Ces reproches et le rappel de comment il
convient de prendre le repas de la Pâque se trouvent en I Corinthiens 11,
versets 20 à 29. Paul avait déjà donné des recommandations au sujet la Pâque en
I Corinthiens 5 : 6 à 8. Cela semble bien sous-entendre que les croyants
de Corinthe se réunissaient à Corinthe pour faire la Pâque.
Ne vous
trompez pas d’Agneau pour faire la Pâque!
Un grand
danger menace le peuple des croyants surtout en ces temps de la fin. Nous
devons prendre garde car un simulacre de l’Agneau de la Pâque va surgir dans le
monde, mais ce ne sera pas l’Agneau sans défaut qu’est notre Sauveur, celui-là
sera un serviteur zélé de Satan !
« Puis
je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes semblables
à celles d’un agneau, et elle parlait comme un dragon (ndlr : alias
Satan selon Apocalypse 7 : 9). Elle exerce tout le pouvoir de la première
bête en sa présence, et elle fait que la terre et ses habitants se
prosterneront devant la première bête, dont la blessure mortelle a été
guérie. Elle opère de grands signes jusqu’à faire descendre le feu du ciel
sur la terre, à la vue des hommes… » (Apocalypse 13 : 11 à 13)
Cette bête
qui monte de la terre n’est autre que le faux prophète dont on parle à la fin
du chapitre 19 de l’Apocalypse. Il ne faut pas le confondre avec la grande
prostituée appelée aussi Babylone la Grande dont on parle en Apocalypse 17. En
effet, la grande prostituée sera détruite plusieurs années avant le faux
prophète. Le sort de Babylone la grande, la grande prostituée, sera d’être sauvagement
dépouillée et complètement consumée au feu par la bête qui monte de la mer
lorsque celle-ci commencera son règne en solo en tant que huitième roi
(Apocalypse 17 : 11).
Au verset
11 du même chapitre 17, on nous indique
que ce huitième roi est une résurrection d’un empire qui a existé dans
l’antiquité et avec qui la femme s’était déjà prostituée.
Le faux
prophète, qu’il ne faudra jamais confondre non plus avec Jésus, notre Agneau de
la Pâque, jouera un rôle primordial dans la guérison de la blessure mortelle de
la bête. Ce faux agneau tout comme la bête qu’il fera adorer seront vaincus et
jetés dans l’étang de feu où brûle le soufre selon Apocalypse 19 : 20-21.
Mais comme écrit plus haut, le faux agneau aura le même pouvoir que la bête
pendant tout le règne de celle-ci. Ce pouvoir politico-religieux espérera
changer les temps et la loi comme nous l’écrit le prophète Daniel au chapitre
7, versets 23 à 26.
D’après
tous les indices qui nous sont donnés par la Parole de notre Père, un scénario très
probable que pourrait utiliser le faux prophète pour arriver à ses fins est de
faire croire au monde non averti que c’est lui le Christ, le Sauveur de
l’humanité, et que la Bête qui est montée de la mer est son père, le dieu qu’il
faut adorer sous peine de périr si on ne se prosterne pas devant lui !
Il faut
aussi faire mention de l’antichrist, surtout de son
esprit issu de Satan, qui va répandre le déni d’Elohim et de l’existence de son
Fils telle qu’elle est décrite dans la Bible ! Tous ceux qui auront en eux
l’esprit de l’antichrist feront un travail énorme
pour convaincre les hommes et leurs souverains de combattre le vrai Christ, le
vrai Agneau, lors de sa venue en tant que Rois des Rois et Seigneurs des Seigneurs
comme on nous l’écrit en Apocalypse 19, versets 16 à 19.
Attention
que le nom correct est bien antichrist et non pas
antéchrist. Le mot antéchrist a été introduit par l’église catholique et ne
vient pas de l’original grec, antichrist (opposé au
christ), mais du latin qui se traduit par « avant le christ ».
L’utilisation
en français du mot antéchrist crée la confusion car sa traduction du grec
serait « à la place du Christ » ou autrement dit vicaire du
Christ !
Enfin, le
mot antichrist est souvent associé à l’Apocalypse
mais beaucoup parmi vous seront surpris d’apprendre qu’il n’est jamais utilisé
dans le livre de l’Apocalypse ! Les seuls passages de la Bible où le mot antichrist est utilisé sont dans les deux premières épîtres
de Jean.
Sommes-nous
prêts à quitter ce monde comme notre Agneau l’a fait ?
Le peuple
des croyants doit être prêt, la ceinture aux reins, le bâton à la main et les
sandales aux pieds, à subir courageusement une épreuve semblable à celle que
Jésus, son Agneau de la Pâque, a traversée avec succès. Cette épreuve est
d’accepter de mourir pour ses amis (Jean 15 : 12-13). Notre plus grand ami
n’est-il pas Jésus l’Oint ?
La plupart
parmi nous sommes appelés à vivre une situation semblable à celle que le peuple
hébreu a vécu lorsqu’il voyait d’un côté toute l’armée égyptienne lancée à leur
poursuite et emmenée par le nouveau Pharaon, successeur du précédent mort comme
tous les premiers-nés lors de la nuit de la Pâque, et de l’autre, la mer Rouge
(mer des Joncs) qui leur fermait la route !
Satan,
alias le dragon, donnera sa puissance, son trône et un grand pouvoir à la Bête
qui monte de la mer (Apocalypse 13 : 2). Avec cette puissance et ce grand
pouvoir, la Bête fera la guerre aux saints et les vaincra (Apocalypse 13 :
7 et Daniel 7 : 21). La grande foule dont on nous parle en Apocalypse 7,
versets 9 à 16 tout comme les deux témoins sont l’illustration de cette épreuve
que, comme Jésus, personne ne souhaite mais que, par soumission à notre Père,
nous espérons pouvoir franchir pour entrer dans le nouveau monde qu’est le
Royaume d’Elohim (Luc 22 : 41-45).
Ayons
toujours à l’esprit que les proies que Satan cherche ne sont pas l’humanité
dans sa grande majorité mais une infime minorité qu’est le peuple des croyants.
En conséquence, le peuple des croyants doit aussi se convaincre que ses
connaissances basées sur les révélations contenues dans la Bible sont tout à
fait incompréhensible pour cette grande majorité de l’humanité. Ceux-là seuls
qui sont appelés par notre Père viendront vers eux et comprendront le message
de l’Evangile.
Voici à ce
sujet les encouragements de Pierre dans sa première épître, au chapitre 5,
versets 8 et 9 :
« Soyez
sobres. Veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion,
cherchant qui dévorer : résistez-lui, fermes en la foi, et sachant que les
mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. »
Une nuit de
veille symbolisant le monde de ténèbres
dans lequel nous vivons.
Comme écrit
plus haut, la nuit du repas de la Pâque doit être une nuit de veille. Quel est
le sens de cette veille ?
Pierre nous
recommande de VEILLER et il sait de quoi il parle. En effet, il a
vécu une expérience très amère car, malgré les encouragements de Jésus lui
demandant de prier et veiller pendant la nuit de sa dernière Pâque sur terre,
il est tombé endormi plusieurs fois avant l’arrestation de son Seigneur. C’est
ce qui est écrit en Matthieu 26 : 36-41 :
« Là-dessus,
Jésus alla avec eux au lieu dit Gethsémané et il dit
aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier.
Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée,
et il commença à être saisi de tristesse et d’angoisse. Il leur dit
alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort, restez ici et veillez avec
moi. Puis il s’avança un peu, se jeta la face contre terre et pria
ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de
moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. Il revint vers
les disciples, qu’il trouva endormis ; il dit à Pierre : Vous
n’avez donc pas été capables de veiller une heure avec moi ! Veillez et
prier, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est bien disposé,
mais la chair est faible.
Il
s’éloigna une deuxième fois et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas
possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit
faite ! Il revient et les trouva encore endormis ; car leurs
yeux étaient appesantis … »
Cette nuit
de veille qu’il nous est demandé de faire pendant le premier jour des pains
sans levain est un symbole pour le peuple des croyants qui doit veiller en tout
temps pendant la période de ténèbres qui s’est abattue sur le monde depuis le
sacrifice de Jésus, l’Agneau Pascal de l’humanité. Le peuple des croyants doit
veiller pour scruter l’aurore qui poindra lors de son avènement en tant que Roi
des rois et Seigneur des seigneurs.
C’est le
message que Paul nous envoie dans le chapitre 13 de son épître aux Romains,
versets 11 à 14 :
« D’autant
que vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous
réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que
lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le Jour approche. Dépouillons-nous
des œuvres de ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.
Marchons
honnêtement, comme en plein jour, sans excès de table ni de boisson, sans
luxure ni dérèglement, sans discorde ni jalousie. Mais revêtez-vous du Seigneur
Jésus-Christ, et ne vous mettez pas en souci de la chair pour en satisfaire les
convoitises. »
Alors
préparons-nous à prendre la route avec ces tous derniers avertissements et
conseils que Paul nous donne en Ephésiens 6 :
« 11 Revêtez-vous
de toutes les armes d’Elohim, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses
du diable.
12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le
sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les
princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les
lieux célestes.
13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes d’Elohim,
afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout
surmonté.
14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour
ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;
15 mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne
l'Évangile de paix;
16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi,
avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;
17 prenez aussi le casque du salut, et l'épée de
l'Esprit, qui est la parole d’Elohim.
18 Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de
prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et
priez pour tous les saints. »