«Je vous ai compris!»
Certains parmi vous se souviendront certainement de cette fameuse phrase prononcée par le Général De Gaule.
Lui avait compris mais la plupart de ses auditeurs ne l’avait pas compris du tout !
La plupart des hommes et peut-être des croyants sont dans la même situation d’incompréhension vis à vis de leur Créateur !
Pourrions-nous dire à notre Père :
« Je t’ai compris, mon Père ! »
Il est important que nous comprenions notre Créateur. Ne pas comprendre ce que notre Père met à notre portée nous fait courir le risque de glisser facilement sur le chemin de l’erreur comme nous l’explique Jésus, en Matthieu, chapitre 22, verset 29 :
« Vous êtes
dans l’erreur, parce que vous ne comprenez pas les écritures ni la puissance
d’Elohim. »
Si nous sommes dans l’erreur nous aussi, c’est parce que nous ne comprenons ni notre Père qui est dans les cieux ni ses paroles.
Il est donc important de savoir ce que signifie le mot comprendre . Que faut-il comprendre au juste, comment faut-il comprendre et comment utiliser les nouvelles choses que nous comprenons ?
Voilà des questions
auxquelles nous devons trouver des réponses si nous voulons devenir de
meilleurs croyants.
Signification du verbe COMPRENDRE.
Comprendre vient d’une locution latine « cum prehendere » dont le sens est
La compréhension
est donc dans ce sens UN ENRICHISSEMENT dans nos connaissances que nous
emportons avec nous de plus en plus à mesure que nous comprenons de plus en
plus.
Chez le croyant, la
compréhension doit être un préalable avant d’entreprendre n’importe quelle
démarche. La compréhension sert de préparation et d’éducation en vue des
actions que nous entreprendrons au cours de notre vie.
Notre vie de
croyant ressemble à un voyage peuplé de nombreuses étapes avant d’atteindre le
but final qu’est le nouveau monde. Le Créateur ne permet au croyant l’accès à
l’étape suivante que s’il a compris ce qu’il y avait à comprendre pendant le
voyage précédent ! La compréhension du croyant doit croître tout au long
du voyage au risque de ne pas sinon de ne pas atteindre ce nouveau monde tant
espéré par la création qui subit les mauvais coups infligés par l’homme
charnel.
Notre Père agit
avec nous comme nous devrions agir avec nos enfants lorsque nous leur apprenons
pas à pas les choses de la vie. Combien de fois ne leur demande-t-on pas s’ils
ont compris avant de continuer leur enseignement ? De même, notre Père
revient plusieurs fois sur un sujet pour être certain que nous l’avons compris.
Il fait cela pour nous éviter le risque de nous égarer en cours de route, suite
à une mauvaise compréhension, et de nous retrouver en direction du
départ plutôt qu’en route vers le royaume du Père. C’est le même
avertissement qui avait été donné à l’Eglise d’Ephèse, en Apocalypse chapitre
2, verset 5 :
« Souviens-toi
d’où tu es tombée, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon,
je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te
repentes. »
Tout ce que nous parvenons à comprendre avec l’aide de notre Père, nous devons apprendre à le cultiver de manière à ce que cela fasse dorénavant partie de notre vie. Rappelez-vous que comprendre veut dire prendre avec soi pour la vie, si possible éternelle.
La compréhension
est donc une suite de découvertes qui nous enrichit à condition que nous
persévérions dans leurs utilisations jusqu’au bout. Il faut garder ces biens
avec soi, comme nous y encourage le Sauveur, en Apocalypse 3, versets 10 et
11 :
« Parce que tu
as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de
la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de
la terre. Je viens bientôt, retiens ce que tu as, afin que personne ne
prenne ta couronne. »
Le monde occidental passe énormément de temps à essayer de comprendre son propre comportement et c’est le travail de nombreux psychiatres et autres « psy » ! Les hommes essayent aussi de se comprendre entre eux, de comprendre les raisonnements de l’autre. Et pourtant le nombre des guerres est loin de diminuer . Les hommes de science tâchent de comprendre l’univers, son origine et son futur. Mais toutes ces tentatives de compréhension ne se fondent que sur l’homme et sont centrées sur lui.
Est-ce là le seul
genre de compréhension auquel le croyant doit aspirer ? Ecoutons la
réponse de notre Créateur en Ephésiens, chapitre 5 et versets 15 à 17 :
« Prenez donc
garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais
comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est
pourquoi ne soyez pas inconsidérés, MAIS COMPRENEZ QUELLE EST LA VOLONTE DU
SEIGNEUR ! »
La réponse est donc
donnée en toute lettre : le croyant doit chercher à comprendre toute la
volonté de son Père. Observons déjà au passage les conseils donné par Paul dans
ce passage que vous venez de lire pour que nous soyons aptes à comprendre cette
volonté :
·
Être sur ses gardes et en
éveil spirituel constant
·
Se conduire avec prudence
·
Rachetez le temps et ne pas le
galvauder en ayant toujours à l’esprit qu’un jour ce temps viendra à
manquer !
Comprendre la
volonté de notre Seigneur ne se limite pas une compréhension en surface, non il
faut apprendre à y aller à fond comme on dit, jusqu’au dernier détail. Rien des
volontés de notre Créateur ne doit rester incompris. Il ne faut pas non plus
adopter une attitude légère et croire que certains des écrits de la Parole de
notre Créateur sont devenus caducs et accessoires sous prétexte que nous ne les
comprenions pas. Imitons plutôt l’attitude exemplaire de Josias quand il fit la
découverte du livre de la loi de son Seigneur. Lisons cela dans le deuxième
livre des Rois, chapitre 22, versets 11 à 13 :
« Lorsque le
roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et le
roi donna cet ordre au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Schaphan, à Acbor, fils de Michée, à Schaphan,
le secrétaire et à Asaja, serviteur du roi :
Allez, consultez Yéhoah pour moi, pour le peuple et
pour tout Juda, au sujet des paroles de ce livre qu’on a trouvé ; car
grande est la colère de Yéhoah, qui s’est enflammée
contre nous, parce que nos pères n’ont point obéi aux paroles de ce livre et
n’ont point mis en pratique TOUT ce qui nous y est prescrit. »
Notez bien l’insistance
de Josias sur le TOUT de la loi !
Pour s’assurer d’une bonne et parfaite compréhension de la volonté du Créateur, il y a trois étapes essentielles :
·
Aller à la découverte.
Tout d’abord il faut procéder à une recherche pour faire la découverte d’un
élément nouveau que nous n’aurions jamais observé auparavant. Cette découverte
est à l’origine de notre enrichissement. Mais soyons sur nos gardes comme
nous le recommande Paul car la découverte va de pair avec une veille et une
observation attentives. Il faut chercher comme le
« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand de perles qui
cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est
allé vendre tout ce qu’il avait, et il l’a achetée. »
Le Sauveur nous a aussi promis d’avance que celui qui cherche trouvera . Alors à bon entendeur, salut ! Cela
revient à dire que celui, qui, comme Josias, cherche à faire la volonté de son
Père, trouvera quelle est la volonté de notre Seigneur, comme Josias a trouvé
les rouleaux de la loi. Cela veut aussi dire que si nous cherchons le royaume
de notre Père, nous le trouverons.
·
Faire preuve de jugement pour
faire les bons choix.
La deuxième étape pour s’assurer une saine compréhension est l’utilisation de
notre jugement en ce qui concerne toutes nos découvertes. Nous devons faire
appel à notre jugement pour savoir discerner si ces découvertes font bien
partie de celles que notre Seigneur veut nous voir prendre avec nous
(comprendre). Tout ce que nous cherchons et découvrons n’est pas forcément bon.
Notre jugement, s’il est basé sur une analyse complète nous permettra de
rejeter ce qui est mauvais et de garder ce qui est bon. Pour bien faire nos
choix, nous allons devoir bien utiliser notre cœur, le siège de notre compréhension,
c’est à dire l’endroit où naissent toutes nos pensées. Déjà au temps de la
première venue de notre Sauveur, la dégénérescence de ses contemporains était
telle que leur cœur était devenu incapable de comprendre ; lisons cela en
Matthieu, chapitre 13, versets 10 à 15 :
« Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur
parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été
donné de connaître les mystères du royaume d’Elohim, et que cela ne leur a pas
été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à
celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi, je leur parle en
paraboles, parce qu’en voyant, ils ne voient pas, et qu’en entendant, ils
n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie
d’Esaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez
point ; vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez point . Car le cœur de ce peuple est devenu
insensible ; ils ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs
yeux. »
Malheureusement, cette attitude d’incompréhension des hommes à cause de
l’endurcissement de leur cœur les met automatiquement sous l’emprise de Satan,
le prince de cette époque comme nous le fait comprendre Jean, au chapitre 8 de
son évangile, versets 42 à 45 :
« Jésus leur dit : Si Elohim était votre Père, vous m’aimeriez,
car c’est d’Elohim que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu
de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé . Pourquoi ne
comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter
ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les
désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne
se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il
profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et
le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez
pas ! »
Mais qu’en est-il pour vous qui lisez ? Vous prétendez peut-être que le
Christ est votre maître, mais en êtes-vous aussi sûrs ? N’est-ce pas
plutôt Satan ? Pour le petit nombre des croyants qui ont reçu le Saint
Esprit, bien que cela ne soit pas mérité, ceux-là sont rendus capables de
comprendre avec leur cœur. Mais rappelons-nous que le cœur est tortueux par-dessus
tout. C’est pour cette raison que nous devons toujours juger avec une extrême prudence . Sinon nous serons rendus semblables aux
bergers d’Israël dont Esaïe parle au chapitre 56, versets 10 à 12 :
« Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence ,
ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; ils ont des rêveries
et se tiennent couchés, aiment à sommeiller. Et ce sont des chiens voraces,
insatiables ; ce sont des bergers qui ne savent rien
comprendre ; tous suivent leur propre voie, chacun selon son intérêt,
jusqu’au dernier. Venez, je vais chercher du vin, et nous boirons des
liqueurs fortes ! Nous en ferons autant demain, et beaucoup plus
encore ! »
Tous ces bergers sont les chefs religieux de notre époque qui loin de chercher
à répandre la connaissance de la volonté de notre Créateur font au contraire
tout pour la cacher et ils la remplacent par leur intérêt charnel. Ce faisant,
ces chefs religieux vont causer l’égarement de leurs troupeaux et c’est
pourquoi le Seigneur va devoir rassembler lui-même son peuple comme on nous
l’écrit au verset 8 du même chapitre.
Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner de voir tous ces chefs religieux ne rien
comprendre, puisqu’ils font tout le contraire de ce que la Parole de notre
Créateur dit. Nous devons prendre pour nous-mêmes les avertissements sérieux
que nous donne notre Seigneur, en Marc, chapitre 13, versets 32 à 37 :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les
anges dans le ciel, ni le fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et
priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d’un
homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs,
indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car
vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de
la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve
endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous,
veillez. »
Lisons encore un autre avertissement de l’apôtre Paul que les bergers d’Israël
ne comprennent pas non plus, en Ephésiens, chapitre 5, versets 17 à 18 :
« Ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la
volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche.
Soyez au contraire remplis de l’Esprit. »
Un bon jugement n’est donc possible qu’en utilisant convenablement le Saint
Esprit et sa puissance qui sont en nous. Il faut également se comporter en
homme sage selon le conseil de Paul. Il faut également utiliser dès le début
nos cinq sens physiques de perception pour ne manquer aucune des informations
que notre Père met à notre disposition. Ceci est bien illustré par les
Proverbes, chapitre 2, versets 1 à 15 :
« Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes
préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la
sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence, oui, si tu appelles la
sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme
l’argent, si tu la poursuis comme un trésor,
alors tu
comprendras la crainte de Yéhoah,
et tu trouveras
la connaissance du Créateur. Car Yéhoah donne la
sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ; il
tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui
marchent dans l’intégrité, en protégeant les sentiers de la justice et en
gardant la voie de ses fidèles. Alors tu comprendras la justice, l’équité, la
droiture, toutes les routes qui mènent au bien. Car la sagesse viendra dans ton
cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme ; la réflexion
veillera sur toi, l’intelligence te gardera, pour te délivrer de la voie du
mal , de l’homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent
les sentiers de la droiture afin de marcher dans des chemins ténébreux, qui
trouvent de la jouissance à faire le mal, qui mettent leur plaisir dans la
perversité, qui suivent des sentiers détournés, et qui prennent des routes
tortueuses. »
·
Garder les préceptes de notre
Créateur.
Et
nous en arrivons ainsi tout naturellement à la troisième étape d’une bonne
compréhension, c’est celle qui est énoncée au début du chapitre 2 du livre des
Proverbes :
Garde avec toi
mes préceptes.
Il faut garder précieusement avec soi
ses découvertes qui sont une partie de la volonté de notre Père. Cela revient à
vivre constamment avec Sa volonté devant nos yeux. Il est évident que toute
nouvelle connaissance nécessite une période de rodage pendant laquelle on
trébuche et on se relève sans cesse. Mais avec cette mise en pratique répétée,
nous exerçons notre jugement.
Comprendre sans garder avec soi les richesses acquises d’auprès de notre
Créateur revient à construire sur un fondement de sable.
C’est ce que veut
nous faire comprendre Paul en Hébreux, chapitre 5 et aux versets 11 à 14 :
« Nous avons
beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous
êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous
enseigne les principes élémentaires des oracles du Créateur, vous en êtes venus
à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or quiconque en
est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il
est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont
le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce
qui est mal. »
Alors mettons-nous en route sans tarder !
Mais n’allez pas
croire que vous allez marcher sur une voie royale et spacieuse, au contraire,
vous allez vous rendre compte de combien vous allez avoir besoin de progresser
pour bien comprendre notre Créateur. Nous ferons preuve d’une grande humilité
et il ne faut pas croire que nous avons déjà toute la connaissance en nous.
Revenons à l’exemple de Josias et regardons son comportement lorsqu’il entend
les paroles de la prophétesse Hulda, en II
Chroniques, chapitre 34, versets 23 à 28 :
« Elle leur
répondit : ainsi parle Yéhoah, l’Elohim
d’Israël, dites à l’homme qui vous a envoyés vers moi (ndlr : il s’agit de
Josias), ainsi parle Yéhoah: Voici, je vais faire
venir des malheurs sur ce lieu et sur ses habitants, toutes les malédictions
écrites dans le livre qu’on a lu devant le roi de Juda. Parce qu’ils m’ont
abandonné et qu’ils ont offert des parfums à d’autres dieux, afin de m’irriter
par tous les ouvrages de leurs mains, ma colère s’est répandue sur ce lieu, et
elle ne s’éteindra point. Mais vous direz au roi de Juda qui vous a envoyés
pour consulter Yéhoah: Ainsi parle Yéhoah, l’Elohim d’Israël : Parce que tu t’es humilié
devant Elohim en entendant ces paroles
contre ce lieu et contre ses habitants, parce que tu t’es humilié devant moi,
parce que tu as déchiré tes vêtements et parce que tu as pleuré devant moi, moi
aussi j’ai entendu, dit Yéhoah. Voici, je te
recueillerai auprès de tes pères, tu seras recueilli en paix… »
L’attitude
exemplaire de Josias donnera des fruits puisque tout son peuple le suivra dans
la préparation et l’observance d’une des Pâques les plus exceptionnelles de
l’histoire du peuple d’Israël. Lisons cela en II Chroniques, chapitre 35,
versets 1 et 16 à 18 :
« Josias
célébra la Pâque en l’honneur de Yéhoah à Jérusalem,
et l’on immôla la Pâque le quatorzième jour du
premier mois. … Ainsi fut organisé ce jour-là tout le service de Yéhoah pour faire la Pâque et pour offrir des holocaustes
sur l’autel de Yéhoah, d’après l’ordre du roi Josias.
Les enfants d’Israël qui se trouvaient là célébrèrent la Pâque en ce temps et
la fête des pains sans levain pendant sept jours. Aucune Pâque pareille à celle-là
n’avait été célébrée depuis les jours de Samuel, le prophète ; et aucun
des rois d’Israël n’avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent
Josias, les sacrificateurs et les lévites, tout Juda et Israël qui s’y
trouvaient, et les habitants de Jérusalem. »
Voici un autre
exemple pour nous encourager à revêtir l’humilité : il s’agit de celui qui
nous est conté en Néhémie, au chapitre 8, versets 1 à 3 :
« Alors tout
le peuple s’assembla comme un seul homme
sur la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe,
d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par Yéhoah
à Israël. Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l’assemblée,
composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre
(dans le sens de comprendre). C’était le premier jour du septième
mois. Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour, sur la
place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et
de ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif
à la lecture du livre de la loi. »
Le peuple, grâce à
cette écoute attentive, a compris combien ses péchés étaient nombreux. Il a
pleuré tout comme Josias !
Lisons Néhémie,
chapitre 8, versets 7 à 14 :
« Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub, Schabbetthaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, Pélaje et les lévites expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à sa place. Ils lisaient distinctivement dans le livre de la loi d’Elohim, et ils en donnaient le sens
ce qu’ils avaient lu. Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à Yéhoah, celui que vous adorez, ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi.
Ils leur
dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez ce qui est doux, et
envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est consacré
à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de Yéhoah sera votre force. Les lévites calmaient tout le
peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour est saint ; ne vous
affligez pas ! Et tout le peuple s’en alla pour manger et boire, pour
envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances.
les paroles qu’on leur avait expliquées.
Le second jour, les
chefs de famille de tout le peuple, les sacrificateurs et les lévites
s’assemblèrent auprès d’Esdras, le scribe, pour entendre l’explication des
paroles de la loi. Et ils trouvèrent écrit dans la loi que Yéhoah
avait prescrite par Moïse, que les enfants d’Israël devaient habiter sous des
huttes pendant la fête du septième mois… »
Ce peuple souhaitait
ne faire que la volonté de son Créateur et le résultat de cette attitude
admirable est encore une fois une fête des Tabernacles (appelée Soukkot en hébreu) exceptionnelle, comme ce fut le cas au
temps de Josias pour la fête de la Pâque. Lisons cela dans la suite du livre de
Néhémie, chapitre 8, versets 17 et 18 :
« Toute
l’assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des huttes, et ils
habitèrent sous des huttes. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël n’avaient rien
fait de pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances. On lut dans le livre
de la loi du Seigneur CHAQUE JOUR, depuis le premier jour jusqu’au
dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée
solennelle le huitième jour, COMME CELA EST ORDONNE . »
Et pendant ces
jours de fête, notons aussi au passage que le peuple n’a d’yeux, d’oreilles et
d’actes que pour son Yéhoah qui lui fait le privilège
d’être au milieu de lui !
La question
s’adresse maintenant à nous : Faisons-nous de même ? Cherchons-nous à
COMPRENDRE la parole de notre Père chaque jour de la semaine ? Si
tel est le cas, nous arriverons au jour du sabbat avec notre esprit tout entier
imprégné par ce qui concerne les affaires de notre Créateur .
A ce sujet, rappelez-vous ce qu’écrit Esaïe au chapitre 58 et aux versets 13 et
14 :
« Si tu
retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire TA volonté en mon
saint jour, si tu fais du sabbat tes délices pour sanctifier Yéhoah en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant
point TES voies, en ne te livrant pas à TES penchants et à de
vains discours, alors tu mettras ton plaisir en Yéhoah,
et je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de Yéhoah a parlé. »
Oeuvrant ainsi, nous serons
invités aussi à la fête de Soukkot, au septième mois
de l’année sacrée, comme les fils de la captivité, si notre Père accepte de se
joindre à nous. Cette fête peut être exceptionnelle pour nous si lorsque nous
nous y présentons, nous pouvons dire à notre Créateur :
très clairement l’ordre que Yéhoah nous donne en Esaïe, au chapitre 48, versets 20 à 22 :
«SORTEZ DE BABYLONE ,
FUYEZ DU MILIEU DES CHALDEENS ! AVEC UNE VOIX D’ALLEGRESSE,
ANNONCEZ-LE, PUBLIEZ-LE, FAITES-LE SAVOIR JUSQU'À L’EXTREMITE DE LA TERRE,
DITES : YEHOAH A RACHETE SON SERVITEUR JACOB !
ET ILS N’AURONT PAS SOIF DANS LES DESERTS OU IL LES CONDUIRA. IL FERA
JAILLIR POUR EUX L’EAU DU ROCHER, ET L’EAU COULERA… »
Nous serons aussi comme l’homme qui a reçu de la semence dans la bonne terre :
« C’EST CELUI QUI ENTEND LA
PAROLE ET LA COMPREND ; IL PORTE DU FRUIT, ET UN GRAIN EN
DONNE CENT, UN AUTRE SOIXANTE, UN AUTRE TRENTE … » ( Matthieu
13 : 23)
VIVE NOTRE PERE !