Victoire sur le Découragement !
Nous faisons parfois face à des situations tellement inextricables, tellement compliquées que la difficulté qu’elles représentent pour nous tend à nous faire perdre le goût de la vie !
Cette situation où nous nous sentons acculés est tellement décourageante
que nous abandonnons tout esprit d’initiative et d’entreprise même pour
accomplir les choses les plus simples de la vie de tous les jours.
Les croyants dans une telle situation, où le découragement devient
dominant, seraient même prêts à renoncer au combat nécéssaire
pour accomplir l’œuvre que nous a confiée notre
Créateur.
Le découragement est la conséquence de tous les soucis de la vie qui nous assaillent en même temps et il essaie de nous faire battre en retraite par rapport aux objectifs que nous envisagions d’atteindre. Dans le cas des croyants, battre ainsi en retraite est un phénomène particulièrement amer puisqu’il s’agit en quelque sorte
d’un avortement spirituel !
C’est tout à fait vrai si l’on se rend compte qu’on laisse se faire le phénomène de rejet hors de La Jérusalem céleste, notre mère spirituelle nourricière ; c’est ainsi que Paul nous fait découvrir notre mère en Galates 5, versets 21 à 27 :
« Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’écoutez-vous pas la loi ? Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave et un de la femme libre. Mais celui de l’esclave fut engendré selon la chair, et celui de la femme libre en vertu de la promesse. Il y a là une allégorie ; car ces femmes sont les deux alliances. L’une, celle du Mont Sinaï, enfante pour l’esclavage : c’est Agar – Agar, c’est le Mont Sinaï en Arabie – et elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants.
Mais la Jérusalem d’en haut est libre,
c’est elle qui est notre mère.
En effet, il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes pas ! Eclate de joie et pousse des cris, toi qui n’as pas éprouvé les douleurs ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari ! »
Le nom de Jérusalem est étroitement associé à celui de Sion. Une prophétie fort proche de celle que Paul fait au sujet de Jérusalem est prononcée par Yéhoah au psaume 87 :
« Elle est fondée sur les montagnes saintes. Yéhoah aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses ont été dites sur toi, ville d’Elohim !
Je mentionne l’Egypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent ; voici le pays des Philistins, Tyr, avec l’Ethiopie : c’est là qu’un tel est né.
Mais de Sion il est dit : Tous y sont nés !
Et c’est lui, le Très Haut, qui l’affermit. Yéhoah compte en inscrivant les peuples : c’est là qu’un tel est né. Ceux qui chantent comme ceux qui dansent s’écrient :
Toutes mes sources sont en toi ! »
Nous sommes loin des fables sans fondement de l’église catholique et de beaucoup d’églises qui lui ont emboité le pas et qui font croire le mensonge que l’Eglise est notre mère : rien n’est plus faux et je mets quiconque au défi de trouver un parole biblique à ce sujet. Ces fables ont été fabriquées par ces églises sataniques dans le seul but de ravir à Sion sa place de mère tout comme Satan, leur père, souhaite ravir la place du Père !
Mais le psaume 87 révèle depuis plus de deux mille ans que Sion est la mère spirituelle de tous ceux qui naissent du Père.
Si une créature s’éloigne de Jérusalem pour une raison ou une autre y compris celle du découragement, il provoque en quelque sorte son avortement spirituel. Nous ne sommes pas là pour le juger mais nous devons essayer de tirer les enseignements de tels événements pour réagir positivement lorsque nous serons à notre tour frappés par le découragement de notre nature charnelle. L’attitude positive qu’il faut adopter en ce cas doit se calquer sur celles des nombreux exemples que notre Créateur nous laisse dans sa parole.
Elie se retrouve seul face à son propre
peuple qui le traite en ennemi !
Ne croyez pas que les hommes appelés par Yéhoah font exception et n’ont jamais été frappés de découragement : c’est bien le contraire qui a lieu. Ainsi Elie fut le porte-parole unique de Yéhoah dans le royaume d’Israël au nord. C’est un porte-parole qui n’attire pas la sympathie puisque sa prophétie annonce trois années de sécheresse et de famine au temps du roi Achab et de la reine Jézabel. Elie se retrouve complètement seul face aux 450 prêtres de l’establishment de l’époque, c’est à dire les prêtres de Baal, le faux christ auréolé de l’époque. Elie procède à l’exécution de ces prophètes après avoir été confirmé dans sa tâche par Yéhoah. Mais lisons comment le roi et la reine endurcis veulent le traiter par la suite en I Rois 19, versets 1 à 7 :
« Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait Elie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes. Jézabel envoya un messager à Elie, pour lui dire : Que les ieux me fassent ceci et qu’ils ajoutent encore cela si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d’eux ! Elie, voyant cela se leva et s’en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer-Shéva, qui appartient à Juda, et y laissa son jeune serviteur. Quant à lui, il alla dans le désert, à une journée de marche ; il s’assit sous un genêt et demanda la mort en disant : C’en est trop ! Maintenant, Yéhoah, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères. Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Or voici qu’un ange le toucha et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau sur des pierres chaudes et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. L’ange de Yéhoah vint une seconde fois, le toucha et dit : Lève-toi, mange, car le chemin serait trop long pour toi. »
L’attitude d’Elie, malgré la situation de découragement extrême dans laquelle il se trouve, est respectueuse envers son Créateur puisqu’il lui demande de décider quant à son sort : il ne se suicide pas mais il prie Yéhoah de mettre fin à sa vie.
Par la foi, Elie reprendra la route et il aura encore beaucoup à faire ; puis il disparaîtra de manière spectaculaire pour attendre sa participation à la première résurrection.
Jonas au fin fond de l’abîme !
Il ne faut jamais oublier qu’aux yeux du Créateur, aucune situation n’est inextricable. Il y a toujours une issue à tout problème si du moins nous ne rejetons pas notre Père délibérément.
Même la mort est sans puissance devant Yéhoah comme nous allons le voir dans l’aventure de Jonas. Lisons tout d’abord le verset 3 du premier chapitre :
« Alors Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de Yéhoah. Il descendit à Jaffa et trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya le prix du transport et s’embarqua avec les gens pour aller à Tarsis loin de la face de Yéhoah. »
Ici nous venons de lire que Jonas est en train de fuir devant Yéhoah car il refuse d’obéir à son ordre. La suite se trouve aux versets 1 à 10 du chapitre 2 :
« Yéhoah fit intervenir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Jonas, dans les entrailles du poisson, pria Yéhoah, Elohim. Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué Yéhoah, et il m’a répondu ; du sein du séjour des morts, j’ai appelé au secours, et tu as écouté ma voix. Tu m’as jeté dans un bas-fond au cœur des mers, et les courants d’eau m’ont environné ; toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : je suis chassé loin de tes yeux ! Mais je contemplerai encore ton saint temple. Les eaux m’ont couvert jusqu’à la gorge, l’abîme m’a enserré, des joncs se sont noués autour de ma tête. Je suis descendu jusqu’aux ancrages des montagnes, les verrous de la terre m’enfermaient pour toujours ; mais tu m’as fait remonter vivant du gouffre.
Yéhoah, mon Eloim! Quand mon âme était abattue au dedans de moi, je me suis souvenu de Yéhoah, et ma prière est parvenue jusqu’à toi, jusqu’à ton saint temple. Ceux qui s’attachent à de vaines idoles éloignent d’eux la bienveillance. Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance, j’accomplirai les vœux que j’ai faits :
Le salut appartient à Yéhoah. »
Jonas, alors qu’il
est en perdition extrême, se tourne vers son Créateur en dernier recours. Jonas
montre aussi qu’il lit et connaît bien la Parole car il utilise dans sa prière
un passage du psaume 18 écrit par David, plusieurs centaines d’années avant son
époque. La connaissance du contenu et du sens de la Bible est une source de
réconfort et d’espoir lorsqu’on se trouve dans une situation inextricable.
Observez aussi que
la prière de Jonas commence lorsqu’il est englouti par le poisson mais elle se
termine après sa résurrection physique semblable à celle qu’a vécu Lazare avec le Christ. Ceci montre que la mort n’est en
aucun cas une barrière pour notre Père !
Jésus va d’ailleurs
se servir de Jonas comme un exemple pour annoncer ce qu’il allait devoir subir
de la part des hommes et comment il allait devoir lui aussi mourir et demeurer
mort pendant trois jours et trois nuits. Ces trois jours et trois nuits
deviendront un signe important qui permet aux croyants de voir que les églises
orthodoxes, catholiques et protestantes enseignent un mensonge en faisant
croire que notre Sauveur est mort un jeudi soir et est ressuscité un dimanche
matin! Cette espace mettrait en faux la parole car il ne contient que 2 jours
et 3 nuits !
Daniel condamné à mort et
jeté dans la fosse aux lions !
Lisons le début de
cette aventure au chapitre 6 du livre de Daniel, versets 7 à 10 :
« Puis ces
chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi et lui
parlèrent ainsi : Roi Darius, vis à
jamais ! Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les
conseillers et les gouverneurs sont d’avis que soit publié un édit royal, et
que soit mise en vigueur cette interdiction : Quiconque, dans l’espace de
trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté
à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi, confirme
l’interdiction et signe le décret, afin qu’il soit irrévocable, selon la loi
des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogées. Là-dessus, le roi Darius
signa le décret et l’interdiction. »
Avant de nous
pencher sur les réactions de Daniel, observons que le roi, qui tient à Daniel,
se laisse aveugler par ses adjoints jaloux de Daniel. Il est aveuglé et ne se
rend pas compte de leur mensonge quand ils prétendent que tous les chefs
veulent de cette loi : Daniel est aussi un chef, le meilleur selon ce qui
est écrit au verset 4, et il ne se trouve pas parmi ceux-ci !
Lorsque Daniel
apprend que ce décret est passé, il ne fait aucun raisonnement en lui-même pour
adopter une conduite fallacieuse en camouflant ses habitudes de prier Yéhoah. Comme Jonas et Elie, il ne place pas sa confiance
en l’homme mais en son Créateur et il se tourne, selon son habitude, vers
Jérusalem pour prier Elohim. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Daniel
se tourne-t-il vers Jérusalem ? Est-ce délibérément qu’il se tourne vers
Jérusalem ? En cherchant la réponse à cette question dans la bible, nous
allons découvrir que Daniel est un lecteur attentif et pratiquant de la bible.
Il se tourne vers Jérusalem car il tient compte de et espère en la promesse
faite par Yéhoah à la
prière de Salomon dont nous allons lire un passage critique dans le
premier livre des Rois, chapitre 8, versets 46 à 53 :
« Quand ils
pécheront contre toi, car il n’y a point d’homme qui ne pèche, quand tu seras
irrité contre eux et que tu les livreras à l’ennemi, quand ceux qui les
tiendront captifs les emmèneront en captivité dans un pays ennemi, lointain ou
rapproché, s’ils rentrent en eux-mêmes dans le pays où ils seront captifs,
s’ils reviennent à toi, s’ils t’adressent des supplications dans le pays de
ceux qui les ont emmenés captifs et qu’ils disent : Nous avons péché, nous
avons commis des fautes, vous avons fait le mal ! S’ils reviennent à toi
de tout leur cœur et de toute leur âme, et si dans le pays de leurs ennemis qui
les ont emmenés captifs, ils te prient en direction du pays que tu as
donné à leurs pères, de la ville que tu as choisie et de la maison que j’ai
bâtie à ton nom, tu écouteras des cieux, du lieu où tu sièges, leurs prières et
leur supplications, et tu leur feras droit. Tu pardonneras à ton peuple
ses péchés contre toi et tous les crimes qu’il a commis ; tu en feras un
objet de compassion pour ceux qui les retiennent captifs, et ils auront
compassion de lui. Car ils sont ton peuple et ton héritage, ceux que tu as fait
sortir d’Egypte, du milieu d’une fournaise de fer !
Que tes yeux soient
ouverts sur la supplication de ton serviteur et sur la supplication de ton
peuple d’Israël, pour les écouter chaque fois qu’ils t’invoqueront ! Car
c’est toi qui les as séparés de tous les autres peuples de la terre pour en
faire ton héritage, comme tu l’as déclaré par l’intermédiaire de ton serviteur
Moïse quand tu fis sortir d’Egypte nos pères, Seigneur Yéhoah ! »
Cette prière en
elle-même ne suffirait pas à Daniel pour qu’il prie tourné vers Jérusalem, il
lui faut la confirmation de Yéhoah. Celle-ci se
trouve un peu plus loin, au chapitre 9, versets 2 et 3 :
« Yéhoah apparut à Salomon une seconde fois, comme il lui
était apparu à Gabaon. Yéhoah lui dit : J’ai
écouté ta prière et la supplication que tu m’as adressées,
je consacre cette maison que tu as bâtie pour y mettre à jamais mon nom et j’y
aurai toujours mes yeux et mon cœur. »
Les Ecritures pour retrouver le chemin de l’Espoir !
Nous venons de lire que l’espérance de Daniel et de Jonas tirait ses racines dans les Ecrits Bibliques. Les Ecritures ne sont jamais une source de déception pour leurs lecteurs.
Alors mettez-les à l’épreuve vous aussi, même si vous êtes au plus profond du désespoir. Croyez et mettez en pratique le précieux conseil que Paul nous donne en Romains, chapitre 15 et au verset 4 :
«Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance. »
L’égoïsme est souvent à l’origine du découragement !
Cela peut vous surprendre, mais très souvent, la cause essentielle du découragement est L’EGOÏSME, l’amour de soi-même et la mise en veilleuse de l’amour pour le Créateur et pour le prochain.
Vous êtes-vous déjà donnés la peine d’observer attentivement une personne qui entre en dépression et qui se laisse aller au découragement ? Très souvent, une telle personne tourne tous ses regards et toutes ses pensées vers elle-même ! Une personne dépressive s’enferme dans une coquille qui l’empêche de voir et d’écouter le monde extérieur et son entourage. Elle est toute tournée vers son soi et vit dans un égoïsme absolu. C’est d’ailleurs un des problèmes critiques auxquels doivent faire face les psychologues et à la limite lespsychiatres pour parvenir à établir un contact avec les gens en dépression nerveuse : comment capter un tant soit peu leur écoute ?
Moïse, aussi grand est-il parmi les hommes de la Bible, a lui aussi fait preuve d’égoïsme quand il argumente avec Yéhoah lorsque Celui-ci l’appelle pour délivrer son peuple. Comme nous allons le lire en Exode, chapitre 3, versets 6 à 12 et chapitre 4, versets 1 et 10 à 14, Moïse ne voit que lui-même et ses petits soucis. Il en oublie complètement Yéhoah et son peuple qui vit dans une souffrance depuis plus de 80 ans. Ce dialogue va d’ailleurs se terminer par la colère de Yéhoah causée par l’attitude corruptible de Moïse :
« Et il ajouta : C’est moi l’Elohim de ton père, l’Elohim d’Abraham, l’Elohim d’Isaac et l’Elohim de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses regards vers Elohim. Yéhoah dit : J’ai bien vu la misère de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu son cri à cause de ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays découlant de lait et de miel, dans la région où habitent les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Yébousiens. Maintenant, va, je t’envoie vers le Pharaon ; fais sortir d’Egypte mon peuple, les Israélites.
Moïse dit à Elohim : Qui suis-je
pour aller vers le Pharaon et pour faire sortir d’Egypte les Israélites ?
Elohim dit : Je suis avec toi ; et voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Egypte le peuple, vous rendrez un culte à Elohim sur cette montagne…
Moïse répondit : Ils ne me
croiront pas et n’écouteront pas ma voix. Mais ils diront : Yéhoah ne t’est pas apparu…
Moïse dit à Yéhoah : Ah ! Seigneur, moi je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier, ni même d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car moi j’ai la bouche et la langue pesantes.
Yéhoah lui dit : Qui a donné une bouche à l’être humain ? Et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, Yéhoah ? Va donc maintenant ; c’est moi qui suis avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire.
Moïse dit : Ah ! Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer.
Alors la colère de Yéhoah s’enflamma contre Moïse, et il dit : N’y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite ? Je sais qu’il parlera facilement. D’ailleurs, le voici lui-même qui vient à ta rencontre… »
De nombreuses raisons pour
GARDER COURAGE GRÂCE
Au sentier suivi par le Fils de
l’Homme !
Le Fils de l’Homme,
notre Sauveur et Seigneur a eu une attitude exemplaire tout à fait différente
de celle de Moïse. Le Père lui a aussi confié une mission en vue de sauver la
race des hommes. Jésus mieux que quiconque connaissait tous les détails de
cette mission pénible et difficile car il lisait attentivement et comprenait
les Ecritures.
Il avait notamment
lu les prophéties d’Esaïe qui décrivaient dans le détail ce que son Père
attendait de lui, tout d’abord en Esaïe 52 au verset 14 et ensuite au
chapitre 53, du verset 1 au 4 et la
deuxième partie du verset 12:
« De même que
tu as été pour beaucoup un sujet d’effroi, de même son aspect n’était plus
celui de l’homme, son apparence n’était plus celle des fils d’Adam, …..
Qui a cru à ce qui
nous était annoncé ? A qui le bras de Yéhoah
s’est-il révélé ? Il s’est élevé devant lui comme un rejeton, comme une
racine qui sort d’une terre assoiffée ; il n’avait ni apparence ni éclat
pour que nous le regardions, et son aspect n’avait rien pour nous attirer.
Méprisé et
abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la
face, il était méprisé, nous ne l’avons pas considéré. Certes, ce sont nos
souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et
nous l’avons considéré comme frappé par Elohim et humilié…..
…..parce qu’il
s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été compté parmi les coupables,
parce qu’il a porté le péché de beaucoup et qu’il a intercédé pour les
coupables. »
Mais Notre Seigneur
n’a pas laissé l’égoïsme et sa nature charnelle dominer sur lui car il mit son
espérance en avant pour garder courage
grâce aux autres passages d’Esaïe qui font suite à ceux que nous avons
lus plus haut :
q Esaïe 52, verset
15 :
« …..De même il
purifiera par l’aspersion beaucoup de nations, devant lui des rois fermeront la
bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils
comprendront ce qu’ils n’avaient pas entendu. »
q Esaïe 53, versets 5 à
8 :
« Mais il était
transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes ; le
châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses
meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des
brebis, chacun suivait sa propre voie ; et Yéhoah
a fait retomber sur lui la faute de nous tous. Il a été maltraité, il
s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à
la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a pas
ouvert la bouche. Il a été emporté par la violence et le jugement ; dans
sa génération, qui s’est soucié de ce qu’il était retranché de la terre des vivants,
à cause des crimes de mon peuple, de la plaie qui les avait
atteints ? »
q Et enfin le début du
verset 12 d’Esaïe 43 :
« C’est
pourquoi je lui donnerai beaucoup d’hommes en partage ; Il partagera le
butin avec les puissants …»
Grâce à toutes ces
écritures, l’Oint était prévenu dans le détail des épreuves dramatiques qu’il
devrait affronter mais comme il a gardé ses yeux fixés toujours sur le but
final, celui du sauvetage de la race humaine et celui de la victoire éternelle
sur le royaume de la mort et de son roi, Satan, il a gardé la foi et le
courage ! Les Paroles de son Père ne sont pas restées vaines pour Jésus et
c’est pour cela qu’il a pu dire ce qui est écrit en Jean au chapitre 12,
versets 23 à 32 :
« Jésus leur
répondit : L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. En
vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne
meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui
qui aime sa vie la perd, et celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde
la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et
là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père
l’honorera. Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Père,
sauve-moi de cette heure ?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à
cette heure. Père, glorifie ton nom !
Une voix vint alors
du ciel : Je l’ai glorifié et je le glorifierai de nouveau.
La foule qui se
tenait là et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre. D’autres disaient :
Un ange lui a parlé.
Jésus reprit la
parole : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait
entendre ; c’est à cause de vous. Maintenant, c’est le jugement de ce
monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand
j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »
C’est aussi grâce à
cette foi nourrissant son courage que Jésus peut encore dire à un moment si
proche de son assassinat ce que nous allons lire en Jean, au chapitre 14,
versets 29 à 31 :
« Je vous ai
dit ces choses maintenant avant qu’elles n’arrivent, afin que lorsqu’elles
arriveront, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du
monde vient. Il n’a rien en moi. Mais c’est afin que le monde sache que j’aime
le Père et que j’agis comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons
d’ici. »
Courage, nous sommes aussi
avertis des moments difficiles qui s’approchent !
Mais gardons en ligne de mire
le Merveilleux Monde à Venir qui nous les fera bien vite oublier!
Tout comme le Christ
et ses serviteurs nous l’écrivent en de nombreux endroits de la Bible, nous
sommes aussi bien si pas mieux prévenus que lui des moments d’angoisse qui
s’abattent ou vont s’abattre sur la terre et sur nous. Ils vont s’abattre
d’abord sur la descendance de Jacob, Israël au sens le plus complet du nom.
Israël, contrairement à la vue très simpliste du monde représente énormément
plus que le peuple Juif. Le peuple Juif pèche d’ailleurs aussi par orgueil ici
en se prenant pour la seule descendance du peuple d’Israël mais ceci est
bibliquement faux et archi-faux car le peuple Juif rassemble essentiellement la
descendance de Juda, de Siméon, de Benjamin et des Lévites qui ont fui le
royaume d’Israël du nord au moment du règne de Jéroboam, son premier roi. Il y
a eu certes quelques individualités Israélites des autres tribus qui se sont
aussi rattachées au peuple Juif au cours de l’histoire mais ce sont des
exceptions.
Jérémie nous
confirme donc le temps d’angoisse qui frappera bientôt Jacob, au chapitre 30 et
au verset 7 :
« Malheur! Car
ce jour est grand, aucun autre n’est comme lui. C’est un temps
d’angoisse pour Jacob, mais il en sortira sauvé. »
Toutes les autres
nations suivront et subiront également une angoisse unique dans toute
l’histoire, car notre Père ne fait acception de personne. Lisons
l’avertissement de Jésus en Matthieu 24, versets 14 à 21 :
« Cette bonne
nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage
à toutes les nations.
Alors viendra la fin.
C’est pourquoi,
lorsque vous verrez l’abomination de la désolation dont a parlé le prophète
Daniel, établie dans le lieu saint, que le lecteur fasse
attention. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ;
que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas pour prendre ce qui est dans
sa maison, et que celui qui sera dans les champs ne se s’en retourne pas pour
prendre son vêtement. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui
allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas
en hiver, ni un jour de sabbat.
Car alors, il y aura une grande
tribulation telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à
maintenant, et qu’il n’y en aura jamais plus. »
Remarquez avec soin
que cet avertissement est donné par le Seigneur à tout lecteur attentif de la
Bible et il s’adresse aux lecteurs qui vivront au moment de la fin ! Le
contexte montre aussi qu’il s’adresse à toutes les nations.
Paul, en Romains 2,
versets 1 à 10, met tout homme en garde pour qu’il ne soit pas livré à ce type
d’angoisse et il donne de bons conseils pour que cela ne nous surprenne
pas :
« Tu es donc
inexcusable, qui que tu sois, toi qui juges, car en jugeant les autres, tu te
condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu agis comme eux. Nous savons, en
effet, que le jugement d’Elohim contre ceux qui agissent ainsi est selon la
vérité. Comptes-tu, toi qui juges ceux qui agissent ainsi et qui fais comme
eux, que toi, tu échapperas au jugement d’Elohim ? Ou méprises-tu les
richesses de sa bonté, de son support et de sa patience, sans reconnaître que
la bonté d’Elohim te pousse à la repentance ? Mais, par ton endurcissement
et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la
colère et de la révélation du juste jugement d’Elohim, qui rendra à chacun
selon ses œuvres : la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien
faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité ; mais la
colère et la fureur à ceux qui, par esprit de dispute, désobéissent à la vérité
et obéissent à l’injustice.
Tribulation et angoisse pour
toute âme humaine qui pratique le mal ; pour le Juif premièrement puis,
pour le Grec !
Gloire, honneur et paix pour
quiconque pratique le bien, pour le Juif premièrement puis, pour le
Grec ! »
Ne nous endurcissons
pas et ne méprisons pas les trésors de richesse en bonté de notre Père !
Ne nous laissons pas séduire par les fausses richesses matérielles et mentales
que Satan a créées pour notre perte.
Angoisse ou
autrement dit inquiétude sont là pour abattre l’homme qui se laisse vaincre par
elle comme on nous le dit en Proverbes, chapitre 12 et verset 25 :
« L’inquiétude
dans le cœur de l’homme l’accable, mais une bonne parole le réjouit. »
Et les bonnes
paroles vous en trouverez autant que vous voudrez dans la Bible et toujours au
bon moment !
En voici par exemple
une à garder en toute extrémité :
«Alors on verra le Fils de
l’homme venir sur une nuée avec beaucoup de puissance et de gloire. Quand cela
commencera d’arriver, redressez-vous et levez la tête, parce que votre
délivrance approche. »
(Luc 21 : 27-28)
Laissons les sentiments
d’inquiétudes et de découragement à leurs propriétaires !
Nous devons nous
entrainer à vivre à l’exemple de notre Seigneur en sachant que des épreuves
difficiles nous sont réservées. Mais comme le Christ, nous devons voir aussi
l’au-delà prometteur après l’épreuve et surtout, il faut savoir laisser
l’angoisse, les soucis et le découragement à leurs propriétaires, à savoir
Satan et se démons :
Rendez à César ce qui est à César !
Luc, chapitre 8,
versets 26 à 31, montre bien que contrairement au peuple du Seigneur, le monde
de Satan est celui de l’angoisse car les démons savent tous très bien que
leur règne va toucher à sa fin mais ils ne savent pas quand ; c’est la cause
essentielle de l’angoisse dans laquelle ils vivent:
« Ils
abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est
vis-à-vis de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant
de lui un homme de la ville, qui avait en lui plusieurs démons. Depuis assez
longtemps, il ne portait pas de vêtement et il ne demeurait pas dans une
maison, mais parmi les tombes. Voyant Jésus, il poussa un cri, tomba à ses
pieds et dit d’une voix forte : Que me veux-tu,
Jésus, fils de l’Elohim très Haut ? Je t’en supplie, ne me tourmente
pas. Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il
s’était emparé depuis longtemps ; on le gardait lié de chaînes, et les
fers aux pieds, mais il rompait ses liens et était poussé par le démon dans les
déserts. Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? Légion, répondit-il.
Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils suppliaient Jésus pour
qu’il ne leur ordonne pas d’aller dans l’abîme. »
La meilleure façon
de chasser les pensées angoissantes et soucieuses qui sont à l’origine du
découragement, c’est de suivre le conseil de Paul en Philippiens,
chapitre 4, verset 8 :
« Au reste, frères, que
tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste,
tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet
de vos pensées ! »