Ne vous présentez pas devant Yéhoah les mains vides !
Yéhoah, notre Seigneur et Créateur, nous invite plusieurs fois l’an à venir se réjouir avec lui à l’occasion de ses fêtes.
Mais notre Seigneur nous demande à ces occasions de ne pas nous
présenter devant lui les mains vides.
Lisons en Deutéronome, chapitre 16, versets 16 et 17, comment Yéhoah parle à chaque famille et attachons de l’importance à chacun des mots :
« Trois fois
par an, tous les hommes d’entre vous se présenteront devant Yéhoah,
ton Elohim, dans le lieu qu’il choisira : à la fête des pains sans levain,
à la fête des semaines et à la fête des huttes.
On ne se présentera
pas devant Yéhoah les mains vides. Chacun donnera ce
qu’il pourra, selon la bénédiction que Yéhoah, ton Elohim ;
lui aura accordée. »
Tous les
responsables de famille ont donc le devoir de préparer et d’apporter une
offrande à Yéhoah.
Bonne ou mauvaise offrande!
Faire une offrande
à notre Créateur demande de la préparation et notre attitude pendant cette
préparation, si nous aimons notre Père, doit viser à nous rendre agréable tout
comme notre offrande doit l’être aussi.
Si nous réussissons
à présenter une offrande agréable, elle sera certainement agréée par notre
Seigneur.
Pour nous aider à
réussir cette entreprise de faire une offrande agréable, la Parole de notre
Père et de Son Fils nous donne énormément de conseils pour savoir comment nous
y prendre. A titre d’exemple, il vaut la peine de lire les différences entre
l’attitude d’Abel et de Caïn, celui-là faisant une offrande agréable et
celui-ci déplaisant à son Créateur. Lisons cela en Genèse 4 : 3-7 :
« Au bout d’un
certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à Yéhoah. Abel, lui aussi, apporta des premiers-nés de son
petit bétail avec leur graisse. Yéhoah porta un
regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un
regard favorable sur Caïn ni sur son
offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Yéhoah dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi
ton visage est-il abattu ? Si tu agis bien, tu relèveras la tête, mais si
tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers
toi : mais toi, domine sur lui. »
Observons que celui
qui offre et son offrande forment un tout : l’un et l’autre sont agréables
tous les deux ou désagréables tous les deux !
Abel prend le soin
de choisir des premiers-nés tandis que Caïn apporte ce qui lui tombe sous la
main sans prendre soin de choisir des prémices. Abel prend soin de faire son
offrande avec leur graisse. Abel est amour dans son offrande tandis que Caïn
est en train de la bâcler pour s’en débarrasser sans faire le moindre effort
pour se rendre et la rendre agréable !
Selon les bénédictions queYéhoah a accordés !
Avant de décider le genre de l’offrande et d’en fixer sa valeur, Yéhoah nous demande de méditer et de faire notamment un retour en arrière pour se rappeler et compter toutes les bénédictions dont nous avons joui grâce à Lui.
C’est une démarche
bien inverse que la plupart des gens font quand ils font un cadeau à quelqu’un
en vue de recevoir une faveur dans le futur.
C’est ce genre
d’attitude déplorable qu’a Balak, le roi de Moab, quand il fait venir à grand frais le
faux prophète Balaam, grand chef religieux équivalent
au pape mais au Moyen Orient de l’époque. En lisant le détail de cet événement
en Nombres 22, on voit que Balak essaie d’acheter à Balaam une malédiction contre Israël qui semble le menacer.
Un autre exemple
d’offrande répugnante est celle brièvement décrite au livre des Actes, chapitre
8, versets 18 à 24 :
« Lorsque
Simon vit que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il
leur apporta de l’argent et dit : Donnez-moi aussi de ce pouvoir ;
que celui à qui j’imposerai les mains reçoive l’Esprit Saint. Mais Pierre lui
dit : Que ton argent aille à la perdition avec toi, puisque tu as pensé l'acquérir
d’Elohim à prix d’argent. Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire,
car ton cœur n’est pas droit devant Elohim. Repens-toi donc de ta pensée
mauvaise, et prie le Seigneur pour que l’intention de ton cœur te soit
pardonnée, s’il est possible. »
Non ce n’est pas du
tout le genre d’offrande que notre Père souhaite ! Yéhoah souhaite au
contraire recevoir un merci pour tout ce qu’il nous a déjà donné.
Offrande sans défaut !
Aussi belle puisse-t-elle être à nos yeux, si grande que soit sa valeur, notre offrande de communion à notre Créateur doit néanmoins répondre à un critère très important énoncé en Lévitique, chapitre 3, verset 1 :
« Si
l’oblation de quelqu’un est un sacrifice de communion : s’il offre du gros
bétail, mâle ou femelle, il l’offrira sans défaut devant Yéhoah. »
Cette instruction a
toujours sa valeur aujourd’hui : ne pas faire d’offrande qui soit
incomplète ou tronquée ! Le récit de la nouvelle alliance qui suit doit
nous faire sérieusement réfléchir au risque que nous prenons si nous offrions à
notre Seigneur une offrande boiteuse. Lisons et méditons avec soin ce récit en
Actes, depuis le chapitre 4 au verset 32 jusqu’au chapitre 5 au verset
11 :
« La multitude
de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses
biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. Avec une
grande puissance les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du
Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n’y avait
parmi eux aucun indigent ; tous ceux qui possédaient des champs ou des
maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu et les
déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on distribuait à chacun selon
qu’il en avait besoin.
Joseph, surnommé
par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils
d’exhortation, Lévite, originaire de Chypre, vendit un champ qu’il possédait,
apporta l’argent et le déposa aux pieds des apôtres.
Mais un homme du nom
d’Ananias, avec Saphira sa
femme, vendit une propriété et retint avec le consentement de sa femme une
partie du prix ; puis il apporta l’autre partie et la déposa aux pieds des
apôtres. Pierre lui dit :
Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point de mentir à l’Esprit Saint
et de retenir une partie du prix du champ ? Lorsque tu l’avais, ne
demeurait-il pas à toi ? Et, après la vente le prix n’était-il pas à ta
disposition ? Comment as-tu mis en ton cœur une pareille action ? Ce
n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Elohim. Ananias
entendit ces paroles, tomba et expira. Une grande crainte saisit tous les
auditeurs. Les jeunes gens se levèrent, l’emportèrent et l’ensevelirent.
Environ trois
heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui
adressa la parole : Dis-moi, est-ce à tel prix que vous avez vendu le
champ ? Oui, répondit-elle, c’est à ce prix-là. Alors Pierre lui
dit : Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur ?
Voici : ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte ; ils
t’emporteront. A l’instant, elle tomba à ses pieds et expira. Les jeunes gens,
à leur entrée, la trouvèrent morte ; ils l’emportèrent et l’ensevelirent
auprès de son mari.
Un grande crainte
saisit toute l’Eglise et tous ceux qui apprirent ces choses. »
Cette histoire doit
nous faire réfléchir, nous qui sommes malheureusement trop habitués à essayer
de tromper le Fisc ou les lois du code de la route ou toute autre règle :
chaque fois, c’est comme si nous mentions à notre Créateur qui a permis la mise
en place de toutes ces règles et autorités.
Ceci nous amène
tout naturellement à autre aspect très important des offrandes alias oblations.
doivent
être sans levain !
Ce désir de Yéhoah est énoncé dès le début du livre du Lévitique, au chapitre 2, versets 1 et 11 :
« Si quelqu’un
présente en oblation à Yéhoah une offrande, son
oblation sera de fleur de farine ; il versera de l’huile dessus et il y
ajoutera de l’encens……
Aucune des offrandes
que vous présenterez à Yéhoah ne sera faite avec du
levain ; car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou
du miel (ndlr : souvent à la base de la confection du levain) parmi les
offrandes consumées par le feu devant Yéhoah. »
Nous savons par les
textes de la nouvelle alliance que le levain est le symbole du péché qui se
répand chez les hommes comme le levain fait lever toute la pâte ! (I
Corinthiens 5 : 6-7)
Nous devons donc
aujourd’hui, avant de faire une offrande à notre Père, mettre tout en œuvre
pour nous présenter devant lui sans péché en ayant soin notamment de purger nos
pensées de tout ce qui est mauvais.
Last but not least !
Comme dans toute bonne recette de cuisine!
N’oubliez pas un peu de sel pour donner de la saveur à votre offrande !
Yéhoah insiste dans Lévitique
2 : 13 :
« Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes en oblation, tu ne
laisseras pas ton offrande manquer du sel de l’alliance de ton Elohim ;
sur toutes tes oblations, tu présenteras du sel. »
Aujourd’hui, aux yeux de notre Père, le sel de la nouvelle alliance, ce
sont les membres du peuple à naître des croyants. Voici d’ailleurs ce que notre
Seigneur Jésus dit à ce sujet en Matthieu 5 : 13 :
« C’est vous qui êtes le sel de la terre, mais si le sel devient
fade avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon
qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. »
« Assis
vis-à-vis du tronc, Jésus regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, et elle y
mit deux petites pièces faisant un quart de sou. Alors Jésus appela ses
disciples et leur dit : En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve a
mis plus qu’aucun de ceux qui ont mis
dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son
nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Marc 12 : 41-44).