Le Grand Danger de l’Oubli !

 

Faites attention, l’un des plus grand dangers qui menace la race humaine,

 

c’est l’oubli des choses passées !

 

Le livre de l’Ecclésiaste nous explique pourquoi il ne faut pas oublier les leçons des choses passées, au chapitre 1, versets 9 à 11 :

 

« Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on dise : vois ceci, c’est nouveau ! elle a déjà eu lieu dans les siècles qui nous ont précédés. On n’a point souvenir du passé, et ce qui arrivera dans l’avenir ne laissera pas de souvenir chez ceux qui viendront dans la suite. »

 

Le croyant doit être très attentif pour retenir les leçons des événements importants du passé. Agir ainsi, c’est se transformer en une personne avertie dans le futur afin de ne pas être pris au dépourvu face aux choses dramatiques qui sont au devant de l’humanité.

 

Les Causes à l’origine de l’Oubli.

 

 

1. La routine accompagnée d’un manque d’ouverture d’esprit

et de vigilance.

 

La première cause de l’oubli est certainement le caractère répétitif de la vie de tous les jours comme l’Ecclésiaste nous le laisse entendre au chapitre 1, verset 3 à 7 :

 

« Que reste-t-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une génération vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il aspire à retourner vers le lieu d’où il se lèvera. Allant vers le sud, tournant vers le nord, tournant, tournant, ainsi va le vent, le vent qui reprend ses circuits. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu où ils coulent, les fleuves continuent à couler. »

 

La nature humaine se complait dans les habitudes et le train train quotidien. Nous aspirons à devenir comme des machines qui ne pensent pas. C’est pourquoi petit à petit, on en arrive à ne plus penser et ne plus méditer. Les textes de la bible montre que les hommes qui marchent avec notre Père faisaient de la méditation une pratique ; voici l’exemple d’Isaac (Genèse 24 : 62) :

 

« Un soir qu’Isaac était sorti pour méditer dans la campagne, il leva les yeux et vit des chameaux qui arrivaient. »

 

Aujourd’hui, au contraire, on s’occupe l’esprit pour accomplir les activités de tous les jours et cela étant, il risque de nous arriver ce qui arriva au temps du juge Eli (I Samuel 3 : 1) :

 

« Le jeune Samuel était au service de Yéhoah auprès d’Eli. La parole de Yéhoah était rare en ce temps-là, les visions n’étaient point fréquentes. »

 

En effet, Yéhoah parlait de moins en moins car son peuple l’avait mis de plus en plus dans l’oubli en ne le consultant plus et en ne l’honorant pas. Samuel est le mieux placé pour nous expliquer cette situation, puisque c’est par lui que Yéhoah va renouer un dialogue avec son peuple ; lisons cela en I Samuel 12, versets 6 à 10 :

 

« Alors Samuel dit au peuple : C’est Yéhoah qui a établi Moïse et Aaron, et qui a fait monter vos pères du pays d’Egypte. Maintenant, présentez-vous, et j’entrerai en jugement avec vous devant Yéhoah au sujet de tous les actes de justice que Yéhoah a fait pour vous et pour vos pères. Après que Jacob fut venu en Egypte, vos pères appelèrent Yéhoah au secours, et Yéhoah envoya Moïse et Aaron qui firent sortir vos pères d’Egypte et les firent habiter dans ce lieu.

Mais ils oublièrent Yéhoah, leur Elohim, qui les vendit entre les mains de Sisera, chef de l’armée de Hatsor, entre les mains des Philistins et entre les mains du roi de Moab, qui leur firent la guerre. Ils appelèrent encore Yéhoah au secours et dirent : Nous avons péché, car nous avons abandonné Yéhoah et nous avons servi les Baals et les Astartés ; délivre-nous maintenant de la main de nos ennemis, et nous te servirons. »

 

Samuel vit une expérience tout à fait différente car il est vigilant et assoifé de découvrir et de s’enrichir. Dès sa tendre enfance, il est offert par sa mère à Yéhoah . Personne ne l’avait préparé au contact de son Créateur. Ceci explique sa réaction lorsque Yéhoah lui adresse la parole pour la première fois, I Samuel 3, versets 3 à 14 :

 

« La lampe d’Elohim n’était pas encore éteinte, et Samuel était couché dans le temple de Yéhoah où était l’arche d’Elohim. Alors Yéhoah appela Samuel. Il répondit : Me voici !

Il courut vers Eli et dit : Me voici car tu m’as appelé. Eli répondit : Je n’ai pas appelé ; retourne te coucher. Et il alla se coucher. Yéhoah appela de nouveau Samuel. Eu Samuel se leva, alla vers Eli et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Eli répondit : Je n’ai pas appelé, mon fils ; retourne te coucher. Samuel ne connaissait pas encore Yéhoah, et la parole de Yéhoah ne lui avait pas encore été révélée.

Yéhoah appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Celui-ci se leva, alla vers Eli et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Eli comprit que c’était Yéhoah qui appelait le garçon. Eli dit à Samuel : Va, couche-toi ; et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Yéhoah, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place.

Yéhoah vint et se présenta. Il appela comme chaque fois : Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit :Parle, car ton serviteur écoute. Alors Yéhoah dit à Samuel : Voici que moi je vais faire en Israël une chose qui fera que les deux oreilles de quiconque l’entendra en tinteront. En ce jour j’accomplirai sur Eli tout ce que j’ai dit contre sa maison ; je commencerai et j’achèverai. Je lui ai déclaré que je veux moi-même condamner sa maison à perpétuité, à cause de la faute qu’il connaît et par laquelle ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés. C’est pourquoi je jure à la maison d’Eli que jamais la faute de la maison d’Eli ne sera expiée, ni par des sacrifices ni par des offrandes. »

 

Ceci montre combien Samuel dès son plus jeune âge ne se laisse pas paralyser par le train train quotidien et est à l’affût de tout ce qui peut ouvrir son intelligence. Même en pleine nuit, il est à l’écoute de son entourage avec un esprit éveillé qui ne se lasse pas d’être appelé.

 

2. Les excès de nourriture et de boisson.

 

Une deuxième cause de la mise en oubli de notre Père est l’attribution d’une importance excessive à la nourriture et à la boisson.

Voyons ce qu’écrit Yéhoah en Deutéronome 6, versets 10 à 12 :

 

« Quand Yéhoah, ton Elohim ; te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob,  de te donner, avec de grandes et bonnes villes que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de toutes sortes de biens et que tu n’as pas remplies, des citernes creusées que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliviers que tu n’as pas plantés ; et lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier Yéhoah qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. »

 

Malheureusement, Israël fit le contraire et il oublia son Créateur et c’est pour cela qu’il est entré à son tour dans le monde des oubliés comme on nous l’écrit en Deutéronome 32, versets 7 à 21 :

 

« Souviens-toi des jours d’autrefois, considère les années, de génération en génération, interroge ton père, et il te l’annoncera, tes anciens, et ils te le diront. Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les uns des autres les fils d’Adam, il fixa les limites des peuples d’après le nombre des fils d’Israël ; car le partage de Yéhoah, c’est son peuple, Jacob est sa part d’héritage.

Il l’a trouvé dans un pays désert, dans un chaos hurlant et aride ; il l’entourait, il en prenait soin, il le gardait comme la prunelle de son œil, pareille à l’aigle qui éveille sa nichée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes.

Yéhoah seul le conduisait, et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger. Il le faisait monter sur les hauteurs du pays, et manger le produit des champs ; il lui donnait comme nourriture le miel de la roche, l’huile du granit du rocher, la crème des vaches et le lait des chèvres, avec la graisse des agneaux, des béliers de Basan et des boucs, avec la fleur du froment ; et tu buvais le sang du raisin, le vin qui fermente.

Yechouroun est devenu gras et il s’est regimbé ; - Tu es devenu gras, épais et replet !- et il a délaissé Elohim, son Créateur, il a méprisé le rocher de son salut, ils excitent sa jalousie par des dieux étrangers, ils l’irritent par d’horribles pratiques ; ils sacrifient à des démons qui ne sont pas Elohim, à des dieux qu’ils ne connaissent pas, nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’avaient pas vénérés.

Tu as dédaigné le rocher qui t’a fait naître, et tu as oublié l’Elohim qui t’a engendré.

Yéhoah l’a vu et il a ressenti du mépris, parce que ses fils et ses filles l’irritaient. Il a dit : Je leur cacherai ma face, je verrai quel sera leur avenir ; car c’est une génération versatile, ce sont des fils auxquels on ne peut se fier. Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est pas un Elohim, ils m’ont irrité par leurs vaines idoles, et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est pas un peuple, je les irriterai par une nation insensée. »

 

3. L’attirance vers des femmes étrangères.

 

Voici encore une des causes les plus insidieuses à l’origine de l’oubli : l’attirance vers des femmes étrangères, phénomène qu’il faut associer à

 

l’adultère au sens le plus large de ce mot !

 

En effet, être attiré par une femme autre que la sienne est une femme étrangère à son foyer. Jésus a également bien insité sur le fait que ce genre d’adultère est déjà consommé lorsqu’il naît dans nos pensées :

 

« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis : Quiconque regqrde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » (Matthieu 5 : 27-28)

 

Dans un sens beaucoup plus large, s’adressant d’ailleurs éventuellement aussi aux personnes célibataires, il faut fuir l’attrait de femmes étrangères, adhérant et faisant partie d’un peuple aux croyances en un ou des dieux autres que la famille Divine telle qu’elle se présente dans la Parole. Mais il y a de célèbres exceptions à cette règle, en l’occurrence la prostituée de Jéricho et Ruth la Moabite. Elles sont des exceptions parce qu’elles ont en quelque sorte rejeté leur peuple et ses croyances pour croire en Yéhoah. Ces femmes là ont cessé d’être étrangères pour devenir membres du peuple de notre Créateur.

Pour éviter ce genre d’oubli, il existe un moyen bien simple et gratuit comme tout ce qui nous est offert par notre Père :

 

Demander la sagesse !

 

Lisons en Proverbes 2, les versets 10 à 19 :

 

« Car la sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme, la réflexion te gardera, la raison te protégera pour te délivrer de la voie du mal, de l’homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture pour marcher dans des chemins ténébreux, qui se réjouissent de faire le mal, qui mettent leur allégresse dans la perversité, eux dont les sentiers sont détournés et les routes tortueuses ;

Pour te délivrer de la courtisane, de l’étrangère aux paroles doucereuses, qui abandonne l’ami de sa jeunesse et qui oublie l’alliance de son Elohim ; Car sa maison penche vers la mort, et ses routes mènent chez les défunts ; Aucun de ceux qui vont à elles ne revient et ne retrouve les sentiers de la vie. »

 

Oublier les paroles d’Yéhoah et de notre Père est une faute grave !

 

L’oubli de ce que nous entendons de la famille de notre Créateur revient à commettre un péché grave car cela revient à mépriser Yéhoah et notre Père.

En beaucoup d’endroits, la Parole nous encourage à ne jamais oublier.

Ainsi à chaque fin de semaine, le jour du sabbat est un jour pendant lequel nous sommes invités à

Combattre l’oubli :

 

« Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du sabbat de Yéhoah, ton Elohim : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi.

Car en six jours Yéhoah a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : C’est pourquoi Yéhoah a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » (Exode 20 : 8 à 11)

 

La journée du sabbat nous est offerte chaque semaine pour faire la guerre à tout ce qui peut faire oublier la Création et leurs Auteurs, Jésus et celui qui est devenu son Père.

Ce quatrième commandement au sujet du repos au jour du sabbat est un remède naturel pour lutter contre la première des causes à l’origine de l’oubli dont nous avons parlé plus haut :

 

Les habitudes irréfléchies et le train train quotidien de notre semaine de travail.

 

Le commandement nous dit qu’il faut effectivement travailler les six premiers jours de la semaine, du dimanche au vendredi, et même qu’il faut faire tout ce que nous avons à faire MAIS le septième jour, il faut « switcher » ou faire basculer l’interrupteur. Le mot MAIS annonce un changement puisque notre Père nous demande de ne plus faire aucun ouvrage et de ne laisser faire aucun ouvrage dans notre propriété. De cette façon, nous pouvons tourner toutes nos pensées vers le Créateur et vers sa création présente et future; nous pouvons admirer ses œuvres et le glorifier avec reconnaissance. N’est-ce pas la meilleure façon de ne pas oublier notre Père ?

 

La Parole nous demande très souvent de ne pas oublier non plus nos engagements vis à vis de Lui comme en Deutéronome 4, versets 1-2 et 23-24 :

 

« Maintenant Israël, écoute, pour les mettre en pratique, les prescriptions et les ordonnances que je vous enseigne, afin que vous viviez et que vous entriez en possession du pays que vous donne Yéhoah, l’Elohim de vos pères. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de Yéhoah, votre Elohim, tels que je vous les donne….

Prenez garde à vous, de peur que vous n’oubliiez l’alliance que Yéhoah, votre Elohim, a conclue avec vous et que vous ne vous fassiez une statue, une représentation quelconque, contrairement à ce que Yéhoah, ton Elohim, t’a commandé. Car Yéhoah, ton Elohim, est un feu dévorant, un Elohim jaloux. »

 

La Bible, outil indispensable pour garder une bonne mémoire, la Bible dans son cœur implique  « la mémoire dans la peau ! »

 

La Parole de notre Créateur attire sans cesse notre attention sur l’utilité de méditer les événements du passé pour en retenir des leçons importantes pour l’avenir. Lisons à titre d’exemple le conseil de Moïse en Deutéronome 4, versets 32 à 40 :

 

« Informe-toi des jours d’autrefois qui t’ont précédé, depuis le jour où Elohim créa l’homme sur la terre, et d’une extrémité du ciel à l’autre : y eut-il jamais si grand événement et a-t-on jamais entendu chose semblable ? Un peuple a-t-il jamais entendu la voix d’Elohim parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, en restant en vie ? Un Elohim a-t-il jamais essayé de venir prendre pour lui une nation du sein d’une autre nation, au moyen d’épreuves, de signes, de prodiges et de combats, à main forte et à bras étendu, et avec des interventions très redoutables, comme tout ce qu’a fait pour vous Yéhoah, votre Elohim, en Egypte sous tes yeux ? Tu as donc été éclairé, pour reconnaître que Yéhoah est Elohim, qu’il n’y en a point d’autre que lui. Du ciel, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire ; sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu.

Il a aimé tes pères et choisi leur descendance après eux ; c’est pourquoi il t’a fait sortir lui-même d’Egypte par sa grande puissance ; il a dépossédé devant toi des nations plus grandes et plus fortes que toi, pour te faire entrer dans leur pays, pour te le donner en héritage, comme tu le vois aujourd’hui.

Tu reconnaîtras donc en ce jour et tu retiendras en ton cœur que Yéhoah est Elohim, dans les cieux, là-haut, et sur terre, ici-bas, et qu’il n’y en a point d’autre et tu observeras ses prescriptions et ses commandements que je te donne aujourd’hui, afin que tu sois heureux, toi et tes fils après toi, et que tu prolonges tes jours sur le territoire que Yéhoah, ton Elohim, te donne pour toujours. »

 

Yéhoah, qui connaît bien notre nature charnelle et toutes ses faiblesses dont notre tendance à être oublieux, a fait en sorte que, si nous lisons et méditons sa parole, nous ayions de multiples occasions d’entendre les paroles de son alliance.

Ainsi, bien que les dix commandements furent donnés sur le mont Sinaï, ils sont rappelés de nombreuses de fois tout au long du sentier qui mène au Royaume de son Père.

Moïse insiste sur notre devoir de les écouter, de les apprendre et de les mettre en pratique, comme en Deutéronome 5:

 

« Moïse convoqua tout Israël et lui dit : Ecoute, Israël, les prescriptions et les ordonnances que je proclame aujourd’hui à vos oreilles.

Apprenez-les, observez-les pour les mettre en pratique.

Yéhoah, notre Elohim, a conclu avec nous une alliance à Horeb. Ce n’est pas avec nos pères qu’Yéhoah a conclu cette alliance ; c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui, tous vivants.

Yéhoah nous parla face à face sur la montagne, du milieu du feu. Et moi, je me tenais en ce temps-là entre Yéhoah et vous, pour vous annoncer la parole d’Yéhoah ; car vous aviez peur du feu et vous n’êtes pas montés sur la montagne.

 

Il dit : Moi, je suis Yéhoah, ton Elohim, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

Tu ne te feras pas de statue, de représentation quelconque de ce qui est en haut dans les cieux, de ce qui est en bas sur la terre, de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, Yéhoah, ton Elohim, je suis un Elohim jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille générations envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Tu ne prendras pas le nom de Yéhoah, ton Elohim, en vain ; car Yéhoah ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.

Observe le jour du sabbat, pour le sanctifier, comme Yéhoah, ton Elohim, te l’a commandé. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septème jour est le sabbat d’Yéhoah, ton Elohim : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Egypte et qu’Yéhoah, ton Elohim, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi Yéhoah, ton Elohim, t’a commandé de célébrer le jour du sabbat.

Honore ton père et ta mère, comme Yéhoah, ton Elohim, te l’a commandé, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux sur la terre qu’Yéhoah, ton Elohim, te donne.Tu ne commetras pas de meurtre.

Tu ne commetras pas d’adultère.

Tu ne commetras pas de vol.

Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ; tu ne désireras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.

Telles sont les paroles qu’Yéhoah adressa à toute votre assemblée, à haute voix sur la montagne, du milieu du feu, des nuées et du brouillard, sans rien ajouter. Il les écrivit sur deux tables de pierre qu’il me donna.

Après avoir entendu la voix du milieu des ténèbres, et tandis que la montagne était embrasée, vous vous êtes approchés de moi avec tous vos chefs de tribus et vos anciens et vous avez dit :

Voici qu’Yéhoah, notre Elohim, nous a fait voir sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui nous avons vu qu’Elohim peut parler à l’homme et que celui-ci peut rester vivant. Et maintenant pourquoi mourrions-nous ? Car ce grand feu nous dévorera ; si nous continuions à entendre la voix d’Yéhoah, notre Elohim, nous mourrons. Quel est l’homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix d’Elohim vivant parlant du milieu du feu et qui soit resté vivant ? Approche-toi, écoute tout ce que dira Yéhoah, notre Elohim, et toi tu nous rediras tout ce qu’Yéhoah, notre Elohim t’aura dit ; nous écouterons et nous le ferons.

Yéhoah entendit vos paroles quand vous me les adressiez ; et Yéhoah me dit : J’ai entendu les paroles que ce peuple t’a adressées : tout ce qu’ils ont dit est bien. Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs fils ! Va, dis-leur : Retournez dans vos tentes. Mais toi, reste ici avec moi, et je te dirai tous les commandements, les prescriptions et les ordonnances, que tu leur enseigneras afin qu’ils les mettent en pratique dans le pays que je leur donne en possession.

Vous observerez et mettrez en pratique ce qu’Yéhoah, votre Elohim, vous a commandé ; vous ne vous en écarterez ni à droite, ni à gauche. Vous suivrez entièrement la voie qu’Yéhoah, votre Elohim, vous a commandée, afin que vous viviez, que vous soyez heureux et que vous prolongiez vos jours dans le pays dont vous prendrez possession.»

 

Si Moïse prend la peine de répéter sans cesses ces commandements, c’est parce qu’il connaît le danger de leur mise en oubli qui nous menace.

 

Au chapitre 6 du livre du Deutéronome, Moïse poursuit avec le devoir des croyants d’enseigner ces commandements aux générations futures. C’est encore un moyen pour lutter contre l’oubli !

 

« Voici le commandement, les prescriptions et les ordonnances que Yéhoah, votre Elohim, a commandé de vous enseigner, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dans lequel vous allez passer pour en prendre possession, afin que tu craignes Yéhoah, ton Elohim, en observant tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ses prescriptions et tous ses commandements que je te donne, et afin que tes jours soient prolongés. Tu les écouteras donc, Israël, et tu les observeras pour les mettre en pratique, afin que tu sois heureux et que vous multipliiez beaucoup, comme te l’a dit Yéhoah, l’Elohim de tes pères, dans un pays découlant de lait et de miel.

Ecoute, Israël ! Yéhoah, notre Elohim, Yéhoah est un. Tu aimeras Yéhoah, ton Elohim, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

Quand Yéhoah, ton Elohim, te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, avec de grandes et bonnes villes que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de toutes sortes de biens et que tu n’as pas remplies, des citernes creusées que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliviers que tu n’as pas plantés ; et lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier Yéhoah, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu craindras Yéhoah, ton Elohim, c’est à lui que tu rendras un culte et tu jureras par son nom. Vous ne vous rallierez pas à d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous ; car Yéhoah, ton Elohim, est un Elohim jaloux au milieu de toi. La colère de Yéhoah, ton Elohim, s’enflammerait contre toi, et il t’exterminerait de la surface du sol. Vous ne tenterez pas Yéhoah, votre Elohim, comme vous l’avez tenté à Massa. Mais vous observerez bien les commandements de Yéhoah, votre Elohim, les déclarations et les prescriptions qu’il vous a commandées. Tu feras ce qui est droit et ce qui est bien aux yeux de Yéhoah, afin que tu sois heureux et que tu entres en possession du bon pays que Yéhoah a juré à tes pères de te donner, en repoussant tous tes ennemis devant toi, comme Yéhoah l’a dit.

Lorsque demain ton  fils te demandera : Que signifient ces déclarations, ces prescriptions et ces ordonnances que Yéhoah, notre Elohim, vous a commandées ? Tu diras à ton fils : Nous étions esclaves du Pahraon en Egypte, et Yéhoah nous a fait sortir de l’Egypte à main forte. Yéhoah a opéré, sous nos yeux, des signes et des prodiges, grands et désastreux, contre l’Egypte, contre le Pharaon et contre toute sa maison ; et il nous a fait sortir de là, pour nous amener dans le pays qu’il avait juré à nos pères de nous donner. Yéhoah nous a commandé de mettre en pratique toutes ces prescriptions et de craindre Yéhoah, notre Elohim, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il nous conserve la vie, comme il le fait aujourd’hui. Pour nous, la justice sera d’observer et de lettre en pratique tous ces  commandements devant Yéhoah, notre Elohim, comme il nous l’a commandé. »

 

Un remède infaillible contre l’oubli est offert aux parents lorsqu’ils sont encouragés à enseigner tous les jours les paroles de notre Créateur à leurs enfants.

 

Alors comment pouvez-vous oublier

en pratiquant ces choses ?

 

 

Regardez-vous bien dans le miroir !

 

Si nous sommes oublieux de notre Père et de son Fils, c’est un peu comme si nous devenions volontairement amnésiques. En effet, oublier comment est notre Créateur, c’est oublier comment nous sommes nous-mêmes puisque nous avons été fait à son image. Tout comme Jésus, nous sommes son empreinte :

 

« Elohim dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

 

Jacques nous fait le même message mais avec une approche différente, au chapitre 1 de son épître, versets 22 à 25 :

 

« Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la parole et ne la pratique pas, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. »

 

Alors suivons les bons conseils que Jacques nous donne un peu plus avant dans ce même chapitre, aux versets 16 à 21 :

 

« Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés : tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation.

Il nous a engendré selon sa volonté, par la parole de vérité (ndlr : Jésus Christ, la parole qui s’est faite chair), afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.

Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère : car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice d’Elohim. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. »

 

Luttez avec énergie contre l’oubli.

Vous vous rappellerez comment vous étiez hier et vous vous préparez à devenir les créateurs

de demain !

 

Si nous progressons chaque jour dans cette voie qui nous est tracée, nous nous examinerons attentivement dans le miroir de la nouvelle alliance de notre Père. Nous pourrons ainsi observer les changements en nous puisque nous n’aurons pas oublié comment nous étions hier et avant-hier !

Nous deviendrons le contraire de l’homme mécanique et répétitif que notre nature charnelle nous pousse à devenir. Nous deviendrons au contraire des créateurs comme notre Père dans la mesure où nous parviendrons à d’abord nous changer nous-mêmes. Chaque bon changement en nous nous fera sortir de plus en plus des ténèbres dans lesquelles le monde se trouve à présent (Esaïe 9 : 1 à 6) :

 

«Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière ;

Sur ceux qui habitent le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit.

Tu rends la nation nombreuse, tu lui dispenses la joie. Elle se réjouit devant toi de la joie des moissons, comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin.

Car le joug, qui pesait sur elle, le bâton qui frappait son dos, la massue de celui qui l’opprime, tu les brises comme à la journée de Madian. Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, et tout manteau roulé dans le sang seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu.

Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Elohim puissant, Père éternel, Prince de la paix.

Renforcer la souveraineté, et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de Yéhoah des armées. »

 

 

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