N'AJOUTE RIEN,

NE RETRANCHE RIEN!

 

 

La Parole est sans doute l'outil le plus précieux qu’Elohim a mis à notre disposition.

Ainsi que nous pourrons le voir dans la suite, cet outil est quasiment universel pour traiter dans tous les domaines et enrichir ceux qui l'utilisent avec compréhension.

Mais cette Parole est comme le jardin d’Eden, elle a aussi des interdits.

 

Lisons les instructions de Yéhoah Elohim, traduit par l’Eternel Dieu dans les bibles, au sujet du jardin d'Eden en Genèse, au chapitre 2, les versets 15 à 17 :

 

« Yéhoah Elohim prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. Yéhoah Elohim donna ce commandement à l’homme :

 

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

Dans le même esprit, Elohim nous interdit de changer Sa Parole en quoi que ce soit et cet ordre nous est donné depuis le début jusqu'à la fin, partout Elohim rappelle que nous ne devons jamais modifier Sa Parole!

 

Déjà au temps de Moïse en Deutéronome 4:1-2, nous lisons :

 « Maitenant Israël, écoute, pour les mettre en pratique, les prescriptions et les ordonnances que je vous enseigne, afin que vous viviez et que vous entriez en possession du pays que vous donne Yéhoah, l’Elohim de vos pères.

 

Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien ;

 

mais vous observerez les commandements de Yéhoah, votre Elohim, tels que je vous les donne. »

 

Ce commandement est si important que Moïse juge utile de le répéter en Deutéronome 12:32 (ou 13 :1 selon les versions) :

 

« Vous observerez et vous mettrez en pratique ce que je vous ordonne.

Tu n’y ajouteras rien et tu n’en retrancheras rien. »

 

La clé pour pouvoir s'en tenir à cet ordre de notre Père est de se doter d'une qualité essentielle pour entrer dans Son Royaume :

 

 ÊTRE HUMBLE.

 

Moïse avait cette qualité ! Quel serait aujourd'hui en effet le chef d'un peuple qui reconnaîtrait ses fautes publiquement devant son peuple en

toute humilité comme Moïse l’a fait. Lisons comment il s’exprime en Deutéronome 4:21-22 :

 

« Yéhoah s’irrita contre moi, à cause de vous ; il jura que je ne passerais pas le Jourdain et que je n’entrerais pas dans le bon pays que Yéhoah, ton Elohim, te donne en héritage. Quant à moi, je mourrai donc en ce pays, je ne passerai point le Jourdain ; mais quant à vous, vous le passerez et vous prendrez possession de ce bon pays. »

 

Avec cette même humilité, Moïse nous montre aussi un exemple admirable de ce que veut dire "ne rien ajouter et ne rien retrancher"si nous lisons la manière dont il fait monter le Tabernacle de Yéhoah en Exode 40:16-33 :

 

« Moïse fit tout ce que Yéhoah lui avait ordonné. Le premier mois de la seconde année, le premier du mois, le tabernacle fut dressé. Moïse dressa le tabernacle ; il en mit les socles, plaça les planches, mit les traverses et dressa les colonnes. Il étendit la tente sur le tabernacle et plaça la couverture de la tente par-dessus, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il prit le Témoignage et le mit dans l’arche ; il plaça les barres à l’arche et mit le propitiatoire au-dessus de l’arche. Il apporta l’arche dans le tabernacle ; il plaça le voile qui sert de rideau, et il en couvrit l’arche du Témoignage, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il mit la table dans la tente de la Rencontre, au côté nord du tabernacle, en dehors du voile ; et il y disposa en ordre les pains, devant Yéhoah, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il plaça le chandelier dans la tente de la Rencontre, en face de la table, au côté sud du tabernacle ; et il en arrangea les lampes, devant Yahvhe, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il plaça l’autel d’or dans la tente de la Rencontre, devant le voile, et il y fit brûler le parfum aromatique, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il plaça le rideau à l’entrée du tabernacle. Il plaça l’autel des holocaustes à l’entrée du tabernacle, de la tente de la Rencontre, et il y offrit l’holocauste et l’offrande, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il plaça la cuve entre la tente de la Rencontre et l’autel et il y mit de l’eau pour les ablutions ; Moïse, Aaron et ses fils s’y lavèrent les mains et les pieds ; lorsqu’ils entraient dans la tente et qu’ils s’approchaient de l’autel, ils se lavaient, comme Yéhoah l’avait ordonné à Moïse.

Il dressa le parvis autour du tabernacle et de l’autel et mit le rideau à la porte du parvis. Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. »

 

Agour, un autre prophète de notre Créateur, nous confirme l'importance  qu’il y a de ne rien ajouter aux écrits de notre Père et nous observerons au passage qu'ici aussi nous avons affaire à un exemple d'humilité! Lisons les paroles d'Agour dans le livre des Proverbes, chapitre 30, versets 1 à 6 :

 

« Paroles d’Agour, fils de Yaqé. Sentence de cet homme pour Itiel, pour Itiel et pour Oukal.

Certes, je suis plus bête que n’importe qui et je n’ai pas une intelligence humaine ; je n’ai pas appris la sagesse et je ne connais pas la science des saints.

Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ?

Qui a recueilli le vent dans ses poings ?

Qui a serré les eaux dans un vêtement ?

Qui a établi toutes les extrémités de la terre ?

Quel est son nom et quel est le nom de son Fils, si tu le sais ?

Toute parole d’Elohim est éprouvée.

Il est un bouclier pour ceux qui se réfugient en lui.

N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. »

 

Avec cette humilité Agour nous prophétise au sujet du Fils du Père, de Christ. Agour nous dit aussi pourquoi nous ne devons pas altérer la

Parole de notre Créateur:

 

DE PEUR D'ETRE TROUVE MENTEUR!

 

Il est aussi utile de poursuivre la lecture des versets 7 à 9 qui sont des

plus instructifs à notre égard:

 

«Je te demande deux choses : ne me les refuse pas, avant que je meure ! Eloigne de moi la vanité et la parole mensongère ; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur qu’étant rassasié, je ne te renie et ne dise : Qui est Yéhoah ? Ou qu’étant dans la pauvreté, je ne commette un vol et ne porte atteinte au nom de mon Elohim. »

 

Ni richesse ni de Pauvreté : La richesse risque de conduire au reniement tout comme le Créateur le prophétise à son peuple alors qu'il est encore dans le désert. Lisons-le en Deutéronome 8: 10-20 :

 

«Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras Yéhoah, ton Elohim, pour le bon pays qu’il t’a donné. Garde-toi d’oublier Yéhoah, ton Elohim, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses prescriptions que je te donne aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque to gros et ton menu bétail se multiplieront, que l’argent et l’or se multiplieront  pour toi et que tout ce qui est à toi se multipliera, prends garde, de peur que ton cœur ne s’élève et que tu n’oublies Yéhoah, ton Elohim, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Il t’a fait marcher dans ce grand et redoutable désert, pays des serpents brûlants, des scorpions et de la soif, où il n’y a pas d’eau ; il a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher de granit, il t’a fait manger dans le désert la manne que tes pères ne connaissaient pas, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien. Garde-toi de dire en ton cœur : ma force et la vigueur de ma main m’ont acquis ces richesses. Tu te souviendras de Yéhoah, ton Elohim, car c’est lui qui te donne de la force pour acquérir ces richesses, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères. Si tu oublies vraiment Yéhoah, ton Elohim, et que tu te rallies à d’autres dieux, si tu leur rends un culte et te prosternes devant eux, je vous atteste aujourd’hui que vous périrez. Oui, vous périrez comme les nations que Yéhoah fait périr devant vous, parce que vous n’aurez pas écouté la voix de Yéhoah, votre Elohim. »

 

Tous ces textes peuvent se résumer par la Parole du Christ :

 

" Donne-nous notre pain quotidien".

 

Jérémie aussi s'est plié humblement à la volonté du Créateur de prononcer Ses paroles, sans en omettre un seul mot, comme nous allons le lire en Jérémie 26, versets 1 à 7 :

 

« Au commencement du règne de Yehoyaqim, fils de Josias, roi de Juda, cette parole fut adressée de la part de Yéhoah en ces mots : Ainsi parle Yéhoah : Tiens-toi dans le parvis de la Maison de Yéhoah et dis à ceux qui de toutes les villes de Juda viennent se prosterner dans la Maison de Yéhoah toutes les paroles que je t’ordonne de leur dire ;

N’en retranche pas un mot !

Peut-être écouteront-ils, et reviendront-ils chacun de leur mauvaise voie ; alors je regretterai le mal que je pensais leur faire à cause de la méchanceté de leurs agissements. Tu leur diras : Ainsi parle Yéhoah : Si vous ne m’écoutez pas pour marcher selon ma loi que j’ai mise devant vous, pour écouter les paroles de mes serviteurs, les prophètes, que je vous envoie, que je vous ai envoyé dès le matin et que vous n’avez pas écoutés, alors je traiterai cette Maison comme Silo et je ferai de cette ville un objet de malédiction pour toutes les nations de la terre. Les sacrificateurs, les prophètes et tout le peuple entendirent Jérémie prononcer ces paroles dans la Maison de Yéhoah. »

 

Cette attitude cause à Jérémie plusieurs fois des menaces de mort venant essentiellement des autorités religieuses, qui comme la plupart des autorités religieuses inspirées par Satan sont le contraire de l'humilité. Elles sont animées par l'orgueil et le souci de garder l'autorité au prix de

changement dans la Parole du Père en vue de tenter de légitimiser leur position et attitude.

Jérémie, au contraire, fait ce que Yéhoah lui demande même si cela lui paraît de prime abord désagréable, ainsi qu’on peut le lire dans son livre,  Jérémie 20: 7-10 :

 

« Tu m’as séduit, Yéhoah, et je me suis laissé séduire ; tu m’as saisi et tu as vaincu. Et je suis chaque jour en dérision, tout le monde se moque de moi. Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, que je proclame : Violence et dévastation ! Et la parole de Yéhoah est pour moi un sujet de déshonneur et de risée toute la journée. Si je dis : Je ne ferai plus de mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu brûlant, retenu dans mes os. Je me fatigue à le contenir et je ne le puis. Car j’apprends les mauvais propos de plusieurs : Effroi de tous côtés ? Racontez ! Racontons-le ! Tous ceux qui étaient en paix avec moi observent si je flanche : Peut-être se laissera-t-il séduire et nous le vaincrons, nous tirerons vengeance de lui ! »

 

Même pas un iota !

 

Le Christ aussi nous met en garde contre la manipulation si

petite soit elle de la Parole de son Père en Matthieu, chapitre 5, versets  17 à 20 :

 

« Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que la terre et le ciel passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce tout soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »

 

 Et le Christ sait lui aussi de quoi il parle puisque lui-même a gardé avec le plus grand soin la Parole de Son Père montrant ainsi aussi la plus grande humilité :

 

De même, ce n’est pas le Christ qui s’est donné lui-même la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais c’est Celui qui lui a dit :

Tu es mon fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ; de même, il dit encore ailleurs :

Tu es sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédek.

C’est lui qui dans les jours de sa chair, offrit à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort. Ayant été exaucé à cause de sa piété, il a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par ce qu’il a souffert. Après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Elohim l’ayant proclamé souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. »

(Hébreux 5 : 5-10)

 

 

 

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