La Persévérance !

 

L’Eglise de Philadelphie reçoit de Jésus-Christ la promesse d’être gardée pendant l’époque de la grande tribulation mais il y a une grande raison à cela :

 

«Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai moi aussi, de l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. »

(Apocalypse 3 : 10) 

 

Savons-nous ce qu’est au juste la persévérance ?

 

Le mot persévérance implique les idées de résistance et de durée. Cette dernière notion de durée est à associer avec ce qui dure par excellence à savoir, l’éternité.

Durer, c’est aussi garder le cap sur un objectif que nous nous sommes choisi, à savoir le Royaume de notre Père, ne pas en dévier tout au long de sa vie.

Mais en plus des idées de résistance, de durée, la persévérance implique aussi l’idée de produire des fruits !

 

Résistance

 

La résistance offerte par des hommes qui persévèrent est causée par  l’opposition rencontrée au cours de leurs actions. Pour le croyant, cette opposition n’est rien d’autre que celle de Satan, de son immense armée de  démons et du monde qu’ils ont séduit et aveuglé. Paul dans son épître aux Ephésiens, au chapitre 6, versets 11 à 13 montre combien notre résistance revêt un caractère important même lorsque nous aurons tout surmonté :

 

« Revêtez-vous de toutes les armes d’Elohim, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes d’Elohim, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. »

 

Jérémie est un bon exemple de la résistance jusqu’au boutiste et lisons pour nous en inspirer le passage en ses Lamentations, chapitre 3, versets 52 à 66 :

 

« Ils m’ont donné la chasse comme à l’oiseau, ceux qui sans cause sont mes ennemis. Ils ont réduit ma vie au silence dans la citerne, et ils ont jeté des pierres sur moi. Les eaux ont recouvert ma tête ; je disais : je suis perdu ! J’ai invoqué ton nom, ô Yéhoah, des profondeurs de la citerne.

Tu as entendu ma voix : Ne détourne pas ton oreille quand pour me soulager, je t’appelle au secours !

Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, tu as dit : Sois sans crainte !

Seigneur, tu as plaidé mon procès, tu as racheté ma vie. Yéhoah, tu as vu mon écrasement : Rétablis mon droit ! Tu as vu toutes leurs vengeances, tous leurs complots contre moi, les discours de ceux qui se dressent contre moi, Leurs projets sont tout le jour contre moi. Qu’ils soient assis ou debout, regarde : Je suis l’objet de leurs chansons.

Tu leur rendras la pareille, ô Yéhoah, selon l’œuvre de leurs mains ; tu leur cuirasseras le cœur, ta malédiction sera contre eux ; tu les poursuivras avec colère et tu les extermineras de dessous les cieux de Yéhoah ! »

 

Jérémie ici, tout comme Jésus Christ quelque six cents ans plus tard, n’a pas cherché à se faire justice lui-même mais il a tout remis entre les mains de son Créateur. Il Lui fait confiance avec foi tout en continuant à résister, alors que tout s’effondre autour de lui.

 

Durer

 

La deuxième idée qui va de pair avec la persévérance est celle de durée.

La persévérance n’a de valeur que si elle dure. Aux yeux de notre Père, nous ne devons pas limiter nos actions dans le temps. Elles ne doivent être prévues pour durer seulement une heure, un jour ou encore une semaine mais au contraire, elles doivent forcer les portes de l’éternité.

Il faut s’enrichir de la même manière qu’un enfant apprend à manger, à marcher et à parler, et cela en vue de toute une vie.

La persévérance selon notre Seigneur se fait avec la foi en l’éternité. La seule condition pour que notre persévérance conduise au Royaume de notre Père est celle du bien faire comme il est écrit en Ecclésiaste 8, versets 12 à 13 :

 

« Cependant quoique le pécheur fasse cent fois le mal et y prolonge ses jours, moi je reconnais tout de même que le bonheur est pour ceux qui craignent Elohim, parce qu’ils ont de la crainte en sa présence. Mais le bonheur n’est pas pour le méchant, et il ne prolongera pas ses jours, pas plus que l’ombre, parce qu’il n’a point de crainte en présence d’Elohim. »

 

Yéhoah a d’ailleurs toujours attaché l’idée de durée à l’obéissance à ses commandements comme par exemple dans le cas du cinquième :

 

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que Yéhoah, ton Elohim, te donne. » (Exode 20 : 12)

 

Lisons sur ce même thème ce que Moïse dit de la part de Yéhoah en Deutéronome 32, versets 45 à 47 :

 

« Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël, il leur dit : Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de commander à vos fils, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. Car ce n’est pas pour vous une parole creuse ; c’est votre vie, et c’est par cette parole que vous prolongerez vos jours dans le territoire dont vous prendrez possession, après avoir passé le Jourdain. »

 

Porter des fruits !

 

La persévérance ne se conçoit pas sans la production abondante de fruits. Pour nous en convaincre, lisons la parabole du semeur écrite pour nous en Luc 8, versets 4 à 15 :

 

«Une grande foule s’assembla, et des gens de diverses villes vinrent auprès de lui (ndlr : Jésus). Il dit cette parabole :

Le semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur le roc ; quand elle poussa, elle sécha, parce qu’elle n’avait pas d’humidité ? Une autre partie tomba au milieu des épines ; les épines poussèrent avec elle et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre ; quand elle poussa, elle donna du fruit au centuple. En disant cela, il s’écria : Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit :  Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume d’Elohim ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils ne comprennent point.

Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole d’Elohim. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient et enlève de leur cœur la parole afin qu’ils ne croient pas et ne soient pas sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont pas de racine, ils croient pour un temps et au moment de l’épreuve, ils se retirent. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, après avoir entendu la parole, s’en vont, sont étouffés par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ne donnent pas de fruits mûrs. Ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole avec un cœur bon et honnête, la retiennent et portent du fruit par la persévérance. »

 

Paul nous confirme que la vie éternelle est pour ceux qui persévèrent et ne restent pas à rien faire (Romains 2 : 7) :

 

« La vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité ; »

 

C’est à chacun de nous que Paul s’adresse : c’est un message personnel. Il n’est pas question, comme c’est malheureusement l’habitude de beaucoup, de vouloir donner des conseils aux autres pour qu’ils agissent avec persévérance, non c’est nous-mêmes qui devons agir avec persévérance dans le bien.

Persévérer à bien faire, c’est ne pas suivre l’exemple du peuple de Juda dont Jérémie nous parle dans sa prophétie au chapitre 8, versets 4 à 8 :

 

« Tu leur diras : Ainsi parle Yéhoah : Est-ce que l’on tombe sans se relever ? Ou se détourne-t-on sans revenir ? Pourquoi donc ce peuple de Jérusalem est-il rebelle en une perpétuelle inconstance ? Ils persistent dans la tromperie, ils refusent de revenir. Je suis attentif et j’écoute : Ils ne parlent pas comme ils devraient ; aucun ne se repent de sa méchanceté et ne dit : qu’ai-je fait ? Tous reprennent leur course, comme un cheval qui s’élance au combat.

Même la cigogne dans le ciel connaît sa saison ; la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur arrivée ; mais mon peuple ne connaît pas le droit de Yéhoah.

Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, la loi de Yéhoah est avec nous. C’est bien pour la fausseté que s’est mise à l’œuvre la plume fausse des scribes. »

 

Non détournez-vous de la mauvaise attitude de Juda à l’époque de Jérémie et épousez plutôt celle des premiers convertis selon

Actes 2 : 41-42 :

 

« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là, furent ajoutées environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. »

 

Ceci nous encourage à tenir de plus en plus compte des enseignements contenus dans la Parole en général, et des apôtres en particulier ! Agir ainsi n’aura de valeur que si nous produisons des fruits en abondance, autant que possible à l’image de l’arbre de vie de la nouvelle Jérusalem dont toutes les parties sont utiles et décrit en Apocalypse, chapitre 22 au verset 2 :

 

« Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. »

 

Attention, ne suivez pas la voie opposée !

 

Ne pas porter de fruit ou en porter peu et peu de temps, cela nous conduit immanquablement à la persévérance pour mal faire ! Quelle est l’issue d’une telle façon de vivre ? Lisons à ce sujet l’avertissement de notre Seigneur Jésus-Christ en Marc 11 : 12-14 et 20 :

 

« Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose, mais s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Il prit alors la parole et lui dit : Que jamais personne ne mange plus de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent…

Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines. »

 

Notre Père nous donne du temps pour porter du fruit, c’est du même  temps que Paul nous conseille de racheter (Colossiens 4 : 2-5) : «2 Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. 3 Priez en même temps pour nous, afin qu’Elohim nous ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, 4 et le faire connaître comme je dois en parler. Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. » .

Le travail combatif pour offrir une récolte abondante en fruit ne verra son aboutissement qu’à la fin, selon ce que nous annonce Jésus en Jean 15, versets 5 à 7 :

 

« Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi (ndlr : Jésus est aussi la Parole), comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche ; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. »

 

Ne pas demeurer dans la parole du Christ, c’est ne pas obéir à la Parole et ne pas mettre en pratique les commandements de notre Créateur. Le destin de ceux qui persévèrent dans la mauvaise voie, c’est de sécher comme le figuier et de ne pas prolonger ses jours dans le royaume de notre Père, c’est aussi perdre l’éternité comme Adam. Cela revient à perdre notre résistance puisque le Seigneur nous abandonne et ne nous fournit plus la puissance nécessaire.

 

Comment s’y prendre pour persévérer ?

 

La bible est truffée de conseils pour nous guider dans le chemin de la persévérance. Ainsi nous avons lu plus haut la parabole du semeur racontée par Jésus-Christ mais lisons ce qu’il dit un peu plus après au verset 18 du chapitre 8 de Luc :

 

«Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ; car on donnera à celui qui a (ndlr : des fruits), mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il pense avoir ! » 

 

Jacques complète cette idée au chapitre 1 de son épître, versets 22 à 25 :

 

« Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la parole et ne la pratique pas, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. »

 

Voilà donc un premier conseil :

 

Ecouter activement et mettre en pratique la loi de liberté !

 

Attention à l’avertissement du miroir :

Regardez votre poutre et non la paille du voisin !

 

Il faut aussi acquérir la conviction que tel que nous sommes aujourd’hui, nous sommes bons à être jetés au feu comme les sarments qui ne portent pas de fruit.

 

Un grand nettoyage s’impose qui ne doit pas nous laisser inactifs.

 

C’est ce genre de nettoyage qui se fera au temps du souverain sacrificateur Josué (Zacharie 3 : 1-5) :

 

« Il me fit voir le souverain sacrificateur Josué, debout devant l’Ange de Yéhoah, et Satan debout à sa droite pour l’accuser. L’Ange de Yéhoah dit à Satan : Que Yéhoah te réprime, Satan ! Que Yéhoah te réprime, lui qui a fait porter son choix sur Jérusalem ! N’est-ce pas là un tison arraché du feu ?

Or Josué était couvert de vêtements sales et se tenait debout devant l’Ange. Celui-ci, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Ôtez-lui les vêtements sales !

Puis il lui dit : Vois, je t’enlève ta faute pour te revêtir d’habits précieux. Je dis : Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent le turban sur sa tête et ils lui mirent des vêtements. L’Ange de Yéhoah se tenait là. »

 

Soyons encouragés en observant que Josué qui a été persévérant sa vie durant a la bénédiction de voir son Créateur finir l’œuvre de purification comme Pierre nous le promet aussi en I Pierre 5, verset 10 :

 

« L’Elohim de toute grâce, qui, en Christ, vous a appelés à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous formera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. »

 

Mais avant tout cela, gravez dans votre mémoire ces paroles de Matthieu, chapitre 3, versets 2 et 8 :

 

« Il disait : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche…

Produisez donc du fruit digne de la repentance ; »

 

Pratiquez la prière !

 

La prière est aussi un facteur important dans la persévérance, selon Ephésiens 6 : 18 :

 

« Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance… »

 

Sachez toutefois que pour qu’une prière soit entendue, il faut entreprendre la destruction du mur qui nous sépare de notre Père :

 

« Examinons nos voies et sondons-les, et retournons à Yéhoah ;

Elevons notre cœur comme nos mains vers Elohim qui est au ciel :

Nous avons nous-mêmes été criminels et rebelles ! Et toi, tu n’as point pardonné ! Tu t’es enveloppé de colère, et tu nous as poursuivis ; tu as tué sans ménagement ; tu t’es enveloppé d’une nuée, pour que la prière ne te parvienne pas. » (Lamentations de Jérémie 3 : 40-44)

 

 

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