Devenons des sauveurs !

 

Sommes-nous des sauveurs pour notre entourage ?

Nous rendons-nous compte de la responsabilité qui est entre nos mains de par notre appartenance au monde des croyants.

Le Christ a été et est toujours un SAUVEUR. Si nous voulons suivre son exemple, nous devons nous tenir prêts à sauver ceux qui, dans notre entourage, ont besoin de l’être.

 

Sauver.

 

Sauver signifie tout d’abord tirer du péril. L’action de sauver peut revêtir des aspects spectaculaires :

  ·          Considérons l’action de Noé qui en obéissant à Yéhoah a non seulement sauvé la race humaine mais a aussi préservé toutes les espèces d’animaux non aquatiques.

  ·          Il y a aussi Abraham qui a sauvé Lot une première fois lorsqu’il fut enlevé par les alliés du roi Kedorlaomer et une seconde fois par son insistance auprès de Yéhoah pour l’épargner lors de la destruction de Sodome et de Gomorrhe.

  ·          Rappelons-nous encore de Joseph le Sauveur de l’Egypte et d’Israël lors des sept années de famine.

 

Nous voyons ici que les témoignages relatifs aux hommes choisis par notre Créateur qui sont repris dans la Bible montrent que beaucoup d’entre eux, à la manière de Jésus-Christ, ont été des SAUVEURS qui ont agi de manière discrète mais dont les actions ont eu des effets SPECTACULAIRES.

 

David, un sauveur discret.

 

C’est la cas du futur roi David. Prenons des exemples dans la vie de David.

Tout d’abord dans le premier livre de Samuel, chapitre 16, les versets 14 à 17 suivis pas 21 à 23 :

 

« L’Esprit de Yéhoah s’écarta de Saül, tandis qu’un mauvais esprit venait de Yéhoah le remplissait d’épouvante. Les serviteurs de Saül lui dirent : Voici qu’un mauvais esprit venant d’Elohim t’agite. Que notre Seigneur parle ! Tes serviteurs sont à ta disposition. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe ; il en jouera quand un mauvais esprit venant d’Elohim sera sur toi, et tu iras mieux. Saül répondit à ses serviteurs : Trouvez-moi donc un homme qui joue bien et amenez-le moi…

David arriva et se tint devant Saül qui l’aima beaucoup et en fit son porteur d’armes. Saül envoya dire à Isaï : Je te prie de me laisser David, car il a obtenu ma faveur. Lorsque l’esprit venant d’ Elohim était sur Saül, David prenait la harpe et en jouait ; Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait mieux, et le mauvais esprit s’écartait de lui. »

 

David soulage Saül en le délivrant du mauvais esprit qui séjournait en lui : il est un sauveur pour Saül dans le sens qu’il le libère.

 

Lisons maintenant I Samuel, chapitre 17, versets 17 à 20 :

 

« Isaï dit à son fils David : Prends pour tes frères cet épha de grain rôti et ces dix pains, et porte-les vite à tes frères dans le camp. Tu apporteras aussi ces dix fromages au chef de leur millier. Tu verras si tes frères se portent bien et tu prendras un gage de leur part. Ils sont avec Saül et tous les hommes d’Israël dans la vallée de Ela et font la guerre aux Philistins. David se leva de bon matin. Il remit le troupeau à un gardien, prit sa charge et partit, comme Isaï le lui avait ordonné. Lorsqu’il arriva au camp, l’armée sortait pour se ranger en bataille et lançait la clameur de guerre. »

Voici un autre aspect de David, le sauveur discret : il sauve le troupeau de son père en ce sens qu’il le confie à un gardien pendant son absence et sa mission, au lieu de l’abandonner.

 

David, un sauveur grandiose.

 

David ayant appris à être sauveur dans les petites choses discrètes aux yeux du monde va devenir dans la même journée, par la puissance de Yéhoah, le Sauveur grandiose de tout son peuple d’Israël en abattant Goliath:

 

« David dit à Saül : Ton serviteur faisait paître le troupeau de son père. Et quand le lion ou l’ours venait enlever une bête du troupeau, je courais après lui, je le frappais et j’arrachais la bête de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par le poil du menton, je le frappais et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a frappé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a lancé un défi aux troupes de l’Elohim vivant. » (I Samuel 17 : 34-36)

 

Tous ces exemples montrent les multiples facettes du Sauveur :

 

  ·          Il peut sauver quelqu’un du péril

  ·          Il soulage le malade

  ·          Il est parfois un libérateur

  ·          Il fait garder et sauvegarde un bien.

 

Voilà les diverses façons par lesquelles nous devons devenir des sauveurs de notre entourage.

 

Comment agir pour devenir un sauveur ?

 

Sauver c’est connaître, aimer et être attentifs

Pour agir en sauveur, il faut tout d’abord connaître les réels besoins de notre prochain. Il est utile de savoir ici que dans la Bible, les mots connaître et aimer sont intimement liés quand on parle d’un homme et de sa femme. Ceci veut dire que pour bien connaître, il faut aussi savoir aimer son prochain. Connaître veut aussi dire écouter, être attentif et ne pas faire preuve d’égoïsme.

 

Prenons en exemple Jésus-Christ montrant son attention constante de sauveur en lisant Luc 8 : versets 41-56 :

 

« Et voici qu’il vint un homme, du nom de Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Et se jetant à ses pieds il suppliait Jésus d’entrer dans sa maison, car il avait une fille unique d’environ douze ans, qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. Or il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, qui avait dépensé tout son bien chez les médecins et qui n’avait pu être guérie par personne. Elle s’approcha par derrière et toucha la frange du vêtement de Jésus. A l’instant, la perte de sang s’arrêta. Et Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre dit : Maître, la foule t’entoure et te presse ! Mais Jésus répondit : Quelqu’un m’a touché, car je sais qu’une force est sortie de moi. La femme se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant. Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix.

Il parlait encore, lorsque survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un qui disait : Ta fille est morte ; n’importune plus le maître. Mais Jésus, qui avait entendu cela, dit au chef de la synagogue : Sois sans crainte, crois seulement, et elle sera sauvée. Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. Mais il la saisit par la main et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi ! Son esprit revint en elle, à l’instant elle se leva, et Jésus ordonna de lui donner à manger. Les parents de la jeune fille furent étonnés, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé. »

 

Sauver, c’est savoir donner.

 

Sauver, c’est aussi donner et savoir que nous sommes sur cette terre pour donner, si du moins nous sommes justes. Regardez comment Jésus s’adresse aux justes en Matthieu 25 : 31-40 :

 

« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône de gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; nu et vous m’avez vêtu, j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venu vers moi. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allé vers toi ? Et le roi leur répondra : En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

 

Nous avons en nous le potentiel pour donner tout ce qui correspond à un besoin réel de notre prochain si nous avons la foi. Mais nous devons garder à l’esprit que nous ne sommes qu’un agent de liaison. L’action de sauver que nous accomplissons ne vient pas de nous uniquement, elle vient aussi de notre Père à travers nous.

Cela veut dire que le monde autour de nous voit que ce qui se passe n’est pas ordinaire et nous ne devons pas en être surpris, puisque nous avons l’Esprit du Père en nous !

Rien n’a changé depuis David, lorsqu’il soulage Saül de son mauvais esprit. La clé de l’histoire est donnée en I Samuel 16 :18 :

 

« L’un des jeunes serviteurs prit la parole et dit : Voici que j’ai vu un fils d’Isaï, de Bethléhem, qui sait jouer ; c’est aussi un vaillant héros, un guerrier, parlant bien, un bel homme, et

 

Yéhoah est avec lui. »

 

 

Répondre aux besoins réels !

 

Il ne faut pas croire que sauver est synonyme de donner de l’argent. Comme nous l’avons écrit au début, il faut être attentif pour répondre aux besoins réels de notre prochain. Pierre et jean nous en donnent un très bel exemple en Actes 3 : 1 à 7 :

 

« Ensemble, Pierre et Jean montaient au temple, à l’heure de la prière : c’était la neuvième heure.

Or on apportait un homme boiteux de naissance, qui était placé tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, il leur demandait l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui et dit : Regarde-nous. Et il les observait, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Mais Pierre lui dit : Je ne possède ni argent ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! Le saisissant par la main droite, il le fit lever. A l’instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes. »

 

Ici, l’aumône n’est pas un besoin réel mais la guérison !

 

Poursuivons notre lecture en lisant un peu plus loin aux versets 12 à 16 :

 

« Pierre, à cette vue, dit au peuple : Vous, Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi fixez-vous les regards sur nous, comme si c’était nous qui, par notre propre puissance ou par notre piété, avions fait marcher cet homme ? L’Elohim d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, l’Elohim de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate qui avait jugé bon de le relâcher. Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé comme faveur qu’on vous remette un meurtrier. Vous avez fait mourir le prince de la vie, qu’Elohim a ressuscité d’entre les morts ; nous en sommes témoins. C’est par la foi en son nom, que son nom même a rendu fort cet homme que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en Jésus qui lui a donné ce complet rétablissement, en présence de vous tous. »

 

Frères et sœurs et amis lecteurs, n’ayez pas de retenue mais ayez la foi pour être des sauveurs et à chaque acte de sauvetage, reconnaissez c’est la puissance de votre Père qui agit en vous.

Ce sera une source de joie et de persévérance pour votre marche dans le sentier étroit qui mène au Royaume de notre Créateur !

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