TENIR LE COUP!
Parviendrons-nous à faire notre part pour
tenir bon jusqu’à la fin ?
Où serons-nous dans six mois, dans un an ou plus encore ?
La venue du Messie, la tête du corps de l’Assemblée des croyants
approche à grand pas !
Nous devons tenir bon, mais faisons-nous bien un petit effort dans ce
sens?
Les exemples qui nous sont laissés dans la Parole de notre Père nous
servent-ils bien à changer notre manière de vivre surtout lorsque celle-ci
consiste à un laisser-aller ?
L’observation
des sabbats et des fêtes sacrées, le fait de manger de la nourriture pure, de
payer la dîme, tout cela n’est qu’un DECORUM. Ne faire que cela revient
à vivre comme un Pharisien à l’époque de Jésus :
« Pendant
que Jésus parlait, un Pharisien le pria de dîner chez lui. Il entra et se mit à
table. Le Pharisien vit avec étonnement qu’il n’avait pas fait les ablutions
avant le repas. Mais le Seigneur lui dit : Vous, Pharisiens, vous purifiez
le dehors de la coupe et du plat, et à l’intérieur, vous êtes pleins de rapine
et de méchanceté. Insensés ! celui qui a fait le dehors n’a-t-il pas aussi
fait le dedans ? Donnez plutôt l’aumône du fond du cœur, et tout sera
pur pour vous. » (Luc 11 :
37-41)
Il
y a deux mille ans, ce fut le cas des Pharisiens !
Il y a
deux mille ans, la grande majorité de ceux qui écoutaient et suivaient
l’exemple des Pharisiens ont échoué dans leur vie. Génération après génération,
ils n’ont pas tenu bon et ils ont perdu patience. Ils ont manqué de
persévérance, d’humilité et à l’époque de Jésus, ils ont surtout
manqué leur Sauveur car ils ne l’ont pas reconnu ! Pour le peuple juif à
cette époque, soumis à la domination de l’Empire Romain, Jésus ne correspondait
pas à ce que LEUR VANITE NATIONALE souhaitait. Ils avaient en
effet construit une image humaine de sauveur conquérant qui les aurait vengés
des vexations des Romains. Le peuple Juif de l’époque s’est conduit comme un
enfant gâté qui ne peut attendre avec patience le déroulement complet de la
prophétie. Le peuple Juif voulait de suite arriver à la fin. Le résultat actuel
de cette attitude chez le peuple Juif est que près de quatre-vingt pour cent
d’entre eux sont devenus incroyants tant en Israël que dans le monde. Ils ont
certes gardé toute une série de traditions transmises par leurs ancêtres et observées
souvent sans en comprendre le sens (s’il y a un sens) et qui sont comme nous
l’écrivions plus haut, un decorum sans vie à l’intérieur de l’homme. Ces
traditions, observées aveuglément, n’ont
rien à voir avec un culte rendu au Créateur. Au contraire chaque secte Juive y
va de son imagination abondante pour attribuer à chaque tradition une
explication symbolique qui satisfait les émotions de chacun.
Un peu plus tard, les « chrétiens » ont suivi le même chemin.
Les
« chrétiens » n’ont pas échappé non plus à cette lassitude devant
l’absence d’action de notre Créateur dans la vie du monde, comme s’il y était
un étranger ! Eux aussi, ils n’ont pas tenu le coup. Ils ont très vite
abandonné l’idée d’un Royaume du Père tel que le Christ l’avait révélé. Eux
aussi, comme des enfants gâtés, se sont précipités vers des traditions, tirant
la plupart du temps leur origine dans le paganisme en horreur chez le Créateur.
Ces traditions charnelles introduites avant même le commencement du Moyen Âge
avaient pour but de satisfaire les cinq sens. C’est à juste titre que Mao Tsé
Toung a dit de ce christianisme là qu’il est l’opium du peuple !
La
religion d’un paradis déjà là au ciel en train d’accueillir les morts après des
résurrections instantanées cache en fait la réalité et la vraie beauté de
l’Evangile comme l’opium cache les beaux aspects de la vie en créant un monde
de mensonges décevant terriblement au moment d’un réveil dur à la réalité. Les
avertissements donnés par notre Père, dans le livre des prophéties d’Esaïe,
chapitre 44, versets 9 et 16 à 20 sont bons pour encourager l’homme à fuir ce
monde d’« erzats » :
« Ceux
qui façonnent des statues ne sont tous que néant, et leurs plus belles œuvres
ne servent à rien ; ils sont leurs témoins, elles n’ont ni la vue, ni la
connaissance, aussi seront-ils honteux…
Il
brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié, il va pouvoir manger de
la viande, il cuit un rôti et se rassasie ; il se chauffe aussi et
dit : Ah ! Je me chauffe, je vois la flamme ! Et avec le reste
il fait un dieu, sa statue, il fait des révérences devant elle, il se
prosterne, il l’invoque et s’écrie : Délivre-moi ! Car tu es mon dieu !
Ils
n’ont ni connaissance ni intelligence, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils
ne voient pas, et le cœur pour qu’ils ne comprennent pas. Il ne prend pas la
chose à cœur et il n’a ni assez de connaissance ni d’intelligence pour
dire : J’en ai brûlé une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les braises,
j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée ; et avec le reste je ferais une
horreur ! Je ferais des révérences devant un morceau de bois !
Il se
repaît de cendres, son cœur abusé l’égare, il ne délivrera pas sa vie et ne
dira pas : N’est-ce pas de la fausseté que j’ai en main ? »
Qu’en
sera-t-il de nous au XXIe siècle ?
Et
maintenant, venons en à nous, qui vivons en ce vingt et unième siècle !
Vous enfermez-vous aussi dans un réseau d’habitudes que vous répétez
aveuglément, oubliant que tout ce que vous faisiez aujourd’hui était à
l’origine fait avec amour pour votre Père ? Si vous êtes arrivés là, vous
êtes devenus les fils spirituels des Pharisiens, vous êtes devenus des proies
faciles pour Satan. Comment Satan fera-t-il de vous sa proie ? Pour cela,
il faut vous rafraîchir la mémoire en lisant les enseignements que notre Père
nous donne au sujet de la Bête, incarnation de Satan. Croyez-vous que parce que
la Bête vous semble désagréable, elle ne sera qu’un mythe passager ?
Détrompez-vous et réveillez-vous, la Bête vit déjà aujourd’hui et elle commence
à agir à l’exemple de son maître spirituel, Satan (I Pierre 5 :
8-9) :
« Soyez
sobres. Veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui dévorer ; résistez-lui, fermes en la foi, et
sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le
monde. »
Faites
donc bien attention et appliquez-vous à reconnaître la Bête, car elle est déjà
reconnaissable, grâce aux renseignements qui nous sont donnés en Apocalypse
13 : 18 :
« C’est
ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le chiffre de la
Bête. Car c’est un chiffre d’homme, et son chiffre est 666. »
Alors,
tenez le coup !
Profitez du temps qui vous reste pour suivre les conseils de Pierre énoncés en I Pierre 4 : 7-19 :
«La fin de toutes choses est proche ; soyez donc censés et sobres en vue de la prière. Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car l’amour couvre une multitude de péchés. Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer.
Puisque chacun a reçu un don, mettez-le au service des autres en bons
intendants de la grâce si diverse d’Elohim. Si quelqu’un parle, que ce soit
selon les oracles d’Elohim ; si quelqu’un sert, que ce soit par la force
qu’Elohim lui accorde, afin qu’en toutes choses Elohim soit glorifié par
Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des
siècles. Amen !
Bien-aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous
pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Au
contraire, réjouissez-vous de participer aux souffrances du Christ, afin de
vous réjouir avec allégresse, lors de la révélation de sa gloire.
Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, car
l’Esprit de gloire, l’Esprit d’Elohim repose sur vous ! Que nul de vous ne
souffre comme meurtrier, comme voleur, comme malfaiteur ou comme se mêlant des
affaires d’autrui ; mais si c’est comme chrétien, qu’il n’en rougisse
pas ; qu’il glorifie plutôt Elohim à cause de ce nom.
Car c’est le moment où le jugement va commencer par la
maison d’Elohim.
Or, si c’est par nous qu’il débute, quelle sera la fin de ceux qui
n’obéissent pas à l’Evangile d’Elohim, Et si le juste est sauvé difficilement,
que deviendra celui qui est impie et pécheur ? Ainsi, que ceux qui
souffrent selon la volonté d’Elohim, remettent leur âme au fidèle Créateur en
faisant le bien. »